Se priver de nourriture ou sauter un repas serait la nouvelle tendance auprès des étudiantes britanniques. En effet, elles auraient choisi comme solution pour réduire les calories, de s’affamer afin de boire plus d’alcool. Ce comportement est de plus en plus courant, nommé alcoloorexie, ou saoulorexie. L’alcool est un produit qui contient beaucoup de sucre, des calories vides, c’est un aliment qui n’est absolument pas nécessaire à notre alimentation. Les régimes restrictifs, la perte de poids… Ce sont des faits très souvent médiatisés par les célébrités sur les réseaux sociaux. Cette consommation au détriment de la nourriture est un comportement à risque qui pourrait devenir très tendance auprès de la jeune population soucieuse de son poids.
Personne ne peut ignorer les dégâts que produit l’alcool sur l’organisme pourtant on assiste de plus en plus à des comportements dangereux
Boire de façon répétée peut conduire à une intoxication, à des risques chroniques, des maladies cardiaques, une forme de dénutrition, une dépendance. Garder la ligne à tout prix tout en s’enivrant davantage, ce phénomène a été remarqué dès 2011 aux Etats-Unis parmi la population étudiante. Ce trouble alimentaire est encore trop méconnu pourtant cela s’amplifie. Certains jeunes se privent tout au long de la journée de nourriture afin d’ingérer de l’alcool en quantité le soir. Cette pratique aurait pour but, le contrôle absolu des calories absorbées, un gramme d’alcool équivaut à 7 calories, l’objectif est donc simple, ne plus manger pour mieux boire durant les fêtes alcoolisées. L’alcoloorexie est aussi à l’origine de l’augmentation des agressions sexuelles, des rapports intimes non protégés, des comas éthyliques, des troubles cognitifs. Le champagne, le vin, les cocktails font grossir, les jeunes ont trouvé la solution pour être sveltes, enchaîner les soirées, les événements, ils s’affament pour boire davantage plusieurs fois par semaine. Des verres de tequila, de vodka en échange de bons repas, un régime qui forcément va déboucher à plus ou moins long terme sur des problèmes de santé graves.
Les personnes atteintes de ce trouble alimentaire fuient tout ce qui fait grossir
L’alcool à long terme endommage le cerveau, les femmes sont davantage exposées aux problèmes de santé liés à l’abus d’alcool car elles ne le métabolisent pas de façon aussi efficace que les hommes. Manger ou boire, inutile de choisir, notre corps a besoin de nourriture pas d’alcool. L’alcoloorexie est une tendance qui inquiète les professionnels de santé. En fin de semaine dernière dans le journal britannique » The Independantt, un article mettait en évidence ce problème de plus en plus récurent dans la population étudiante. Ce phénomène est une forme de binje drinking en France. Il n’y aurait pas encore d’étude sur cette pratique dangereuse mais sans doute que notre pays ne restera pas très longtemps épargné. Les réseaux sociaux vont propager cette alcoolisation particulière. Rappelons que l’alcool est un fléau, les conséquences liées à sa consommation sont destructrices pour l’organisme.
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