Le stress a sur la vie en générale un impact certain, tensions au travail, au sein de la famille. Il est malheureusement un compagnon de la société moderne. Une nouvelle étude américaine a voulu comprendre les effets sur l’ovulation. Un degré élevé réduirait considérablement les chances de concevoir un enfant. Longtemps suspecté, aujourd’hui les preuves sont édifiantes, le stress diminuerait de plus de 45% les chances de tomber enceinte.
Le stress influence-t-il la fertilité féminine ?
Il empoisonne l’existence, personne n’y échappe, il rend la vie désagréable, la santé de ce fait est fragilisée, même les enfants sont concernés par le stress. Depuis plusieurs années, des milliers de recherches ont été menées dans différents secteurs, l’immunologie, la cancérologie, la neuropsychologie… Il reste encore de nombreuses choses à découvrir sur ce sujet notamment sur les liens entre l’esprit et le cerveau. Il existe un bon stress, les personnes accros à l’adrénaline aiment se dépasser sous son influence. Certaines situations aggravent l’état : la grossesse, la retraite, l’isolement, la difficulté de lier famille et travail.
Tenter de découvrir le lien entre le stress et la fertilité
Les chercheurs de l’école de santé publique de Louiseville aux États Unis en partenariat avec l’université Emory ont suivi plus de 400 femmes âgées au moins de 40 ans. Toutes ces personnes qui ont accepté l’expérience devaient évaluer leur état de stress sur une échelle de 1 à 4 dans des situations bien établies comme leur cycle menstruel, leur consommation de tabac, d’alcool, de café, les rapports sexuels. Des échantillons d’urine ont été prélevés durant 8 cycles, soit 8 mois jusqu’à ce que les volontaires tombent enceintes.
Trouver une activité pour supprimer le stress
Les résultats ont démontré que le stress avait un rôle perturbant en ce qui concerne la conception d’un enfant. L’enquête démontre également que les femmes qui veulent avoir un enfant devraient participer à un programme de « réduction de stress », parmi les propositions évoquées, il y a le yoga, la méditation, les activités physiques, l’acupuncture. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Annals of Epidemiologie.
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