Cette évolution favorable est sans doute expliquée en grande partie par l’implication soutenue des médecins. En effet, ils ont su prescrire à leurs patients plus de génériques qu’auparavant, ils n’étaient que deux tiers en 2016 soit 68%, actuellement plus de trois tiers des professionnels de santé leur font confiance. Les sondages ont également montré que le dialogue entre les médecins, les patients s’est fortement intensifié. La plus grande majorité des Français a pris conscience que les génériques avaient les mêmes valeurs médicales que les originaux.
Un médicament générique est conçu à partir de la molécule déjà autorisée, il a la même composition et efficacité thérapeutique
Le médicament générique peut contenir des excipients différents des originaux, il peut alors présenter un aspect, une couleur, un goût tout autre sans pour autant perdre de son efficacité initiale. Les génériques se heurtent encore à quelques réticences de la part de nombreux patients, par manque de confiance le plus souvent. Face au déficit de la sécurité sociale, il est important que les génériques soient vraiment plus automatiques. Après une forte croissance, le marché s’est essoufflé en 2008 jusqu’à accuser un réel recul en 2011. Certains génériques comme les anticoagulants, les antidiabétiques, voire ceux utilisés en cardiologie posséderaient une faible manœuvre thérapeutique, ils seraient moins efficaces.
Aujourd’hui, trois quarts des Français feraient plus confiance aux génériques lorsqu’ils sont atteints de pathologies simples
Les génériques sont-ils en train de devenir des prescriptions nettement plus sollicitées par les patients et les médecins ? Plus de 75% de ces derniers y seraient favorables jugeant leur efficacité contre le cancer très valable. Malgré les efforts fournis, les résultats encourageants, l’Assurance maladie continue les efforts via des campagnes d’information sur les réseaux sociaux, chez les médecins, dans les pharmacies. Les interrogations demeurent pourtant auprès de nombreuses personnes, elles se posent des questions sur la réelle efficacité des génériques ainsi que les risques des effets secondaires. Afin d’informer le plus large public, une nouvelle campagne a été lancée ce vendredi via les réseaux sociaux, la télévision, la radio. Le but est de convaincre mais aussi de faire des économies, plus de 1,2 à 1,3 milliard d’euros en 2018.
0 commentaires