L’apnée du sommeil est problématique et elle touche près de 5 à 7% de la population. Les scientifiques ont peut-être découvert un médicament qui permettrait d’améliorer la respiration au cours de la nuit.
Une nouvelle étude prometteuse pour 7% des victimes d’une apnée du sommeil
L’apnée du sommeil est assez inquiétante notamment lorsque l’on dort à côté d’un partenaire qui en souffre. Ce dernier est donc susceptible de s’arrêter de respirer au cours de la nuit et cela à plusieurs reprises. Une découverte majeure a été faite, car elle s’articule autour d’une enzyme qui aurait la capacité d’améliorer la respiration. Cette dernière serait ainsi plus rapide lorsque la personne est victime d’un manque d’oxygène. Les résultats publiés dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine sont donc intéressants.
Un médicament pour optimiser la qualité du sommeil
Il faut noter que ce problème de santé touche jusqu’à près de 7% de la population. Ces personnes sont contraintes de dormir avec des appareils parfois encombrants comme des masques et même des prothèses dentaires. Les différentes recherches sur le sujet ont montré que l’apnée du sommeil se caractérisait par une obstruction périodique des voies respiratoires supérieures. Ce problème peut ainsi favoriser le risque de troubles cardiovasculaires tout en perturbant la qualité du sommeil. Cette dernière est pourtant primordiale, car elle permet de commencer la journée sur le bon pied. Des études ont même montré qu’un sommeil altéré pouvait être à l’origine de quelques problèmes de santé.
L’apnée du sommeil peut provoquer des troubles cardiovasculaires
Cette enzyme découverte servirait ainsi à développer un médicament qui aurait un double avantage. Il optimiserait la respiration tout en permettant de supprimer au cours du sommeil ces appareils encombrants. De plus, les personnes qui ont tendance à vivre en altitude peuvent à leur tour subir un manque d’oxygène à cause de ces hauteurs. Elles bénéficieraient d’une certaine qualité du sommeil grâce à ce même médicament. C’est le Centre de physiologie intégratrice d’Édimbourg en Écosse qui est à l’origine de la découverte. En se focalisant sur des souris, ils ont constaté que l’absence de AMPK pouvait se caractériser par une baisse d’oxygène et une difficulté à respirer.
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