Afin de rester dans la course, obtenir de nouveaux contrats, les mannequins sont obligés de s’affamer afin de décrocher des castings intéressants. La minceur naturelle ne suffit plus, les jeunes filles doivent utiliser des méthodes drastiques voire dangereuses pour leur santé. L’objectif, rentrer dans des vêtements aux proportions irréelles. Les mannequins filles et garçons sont nombreux à sombrer dans les troubles alimentaires.
Dorénavant, exploiter la maigreur des mannequins sera pénalisée
De nombreuses jeunes filles mettent leur vie en danger, de plus en plus, elles s’astreignent des régimes très restrictifs pour défiler dans des tenues dont les tailles s’apparentent à celles d’enfants. Parfois certaines mannequins n’hésitent pas à seulement se nourrir de trois pommes par jour. Le reflet renvoyé par le miroir est alors déformé comme celui que l’on peut découvrir dans les fêtes foraines, elles basculent dans l’anorexie, se trouvant toujours trop grosse alors qu’elles sont en réalité décharnées. Le cauchemar est lancé, c’est la descente vers un processus qui met leur vie en grand danger. Ces filles n’ont plus de menstruations, leurs cheveux tombent, leur cœur se fragilise…
Les mannequins vont-elles pouvoir défiler sans s’affamer ?
Selon deux textes publiés en cette fin de semaine au journal officiel, les photographies retouchées devront être signalées afin de ne plus se méprendre sur la réalité quant aux mannequins, elle devront fournir un certificat médical délivré par la médecine du travail, il sera valable deux ans, l’indice de masse corporelle devra également être conforme. Le but de ces textes, prévoir les troubles alimentaires. L’organisation mondiale de la santé a souligné qu’une personne est considérée comme maigre lorsque son indice de masse corporelle est inférieur à 18,5. Il est important de rappeler qu’en France plus de 600.000 jeunes sont concernés par ces troubles alimentaires, plus de 40.000 sont anorexiques. Cette maladie est la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans après les accidents de la route. Des sanctions en cas de non respect des lois notamment pour les agences, les magazines sont prévues, 6 mois de prison, 75.000 euros d’amende, sauront-elles appliquées ?
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