Les jeunes, en France, détournent deux médicaments connus par les personnes qui souffrent dans les transports. Ce détournement serait le signe d’un mal-être réel, et même d’une souffrance. Ils se réfugient ainsi dans ces substances.
Ils détournent des substances dédiées au mal des transports
Ces médicaments contre le mal des transports semblent développer deux attraits intéressants aux yeux des jeunes. Le premier concerne l’accessibilité puisqu’ils sont en vente libre. Il suffit de pénétrer dans une pharmacie pour constater la présence de certaines molécules, mais l’ANSM a mis un terme à cette situation pour deux substances. Il sera désormais impossible de les trouver avec autant de facilité, ce qui devrait réduire cette utilisation récréative. En parallèle, ils ont l’impression de s’évader puisque des effets secondaires recherchés seraient au rendez-vous. Lorsque les deux critères sont présents, il est facile de comprendre que l’intérêt porté est grand.
Des jeunes en souffrance se réfugient dans les médicaments
Ceux qui développent une réelle souffrance au quotidien pensent régler leurs problèmes avec des substances décrites comme prometteuses en matière d’expérience. Pourtant, les experts tirent la sonnette d’alarme, car, lorsque les médicaments contre le mal des transports sont utilisés de cette manière et régulièrement, le risque d’être face à une addiction est important. Par conséquent, il serait intéressant de se pencher sur le mal-être des jeunes, car, en résolvant celui-ci, ils n’iraient peut-être pas se réfugier dans l’alcool, les drogues, les abus de médicaments…
Des médicaments détournés susceptibles de provoquer une overdose
Le directeur du service de psychiatrie et d’addictologie, Michel Lejoyeux qui travaille à l’hôpital Bichat en France a spécifié selon le Figaro que la dangerosité était réelle. En effet, ces médicaments censés apaiser les problèmes liés au mal des transports peuvent parfaitement être à l’origine d’une overdose et entraîner ainsi le décès de la personne. Après un avis favorable rendu par la Commission des stupéfiants et des psychotropes, l’ANSM a décidé d’interdire plusieurs produits comme le Nausicalm, la Nautamine en vente libre.
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