La France est en retard en ce qui concerne la lutte contre l’alcoolisme des femmes enceintes. Il y a pourtant des campagnes de sensibilisation, mais elles ne sont sans doute pas assez nombreuses et pas assez percutantes, car le problème demeure dans notre pays d’une façon inquiétante.
L’alcool entraîne des malformations chez les enfants
Les femmes ne sont pas assez conscientes des risques qu’elles font courir à leur futur enfant. L’alcoolisation, tout au long de la grossesse est très grave et cela reste un vrai fléau pour la France, plus de 23% des femmes se trouvaient dans cette situation en 2010. Les autorités françaises mènent-elles assez d’actions pour combattre l’alcoolisme fœtal ? De nombreux nourrissons naissent chaque année avec des malformations, des troubles du comportement sont détectés lors de la scolarisation et cela est provoqué essentiellement par l’alcoolisme du père lors de la grossesse, plus de 8000 nourrissons viennent au monde ainsi fragilisé.
Un danger pendant la grossesse parfois méconnu
Les femmes s’alcoolisent avec des boissons différentes selon les régions, le vin est privilégié pour celles qui vivent dans les milieux défavorisés, celles qui résident à l’ouest du pays ont tendance à plus se diriger vers le Calvados. Le facteur toxique de l’alcool qui passe directement dans le sang est l’Éthanol qui va directement dans le placenta. Comme le foie du fœtus n’est pas encore complètement formé, lorsque la consommation est excessive, les dégâts se font ressentir très rapidement. Que faudrait-il mettre en place pour que les femmes comprennent que boire lors de la grossesse met la santé de leur bébé en danger ?
Des troubles du comportement visibles à l’adolescence
Malgré certaines campagnes mises en place pour combattre ce fléau, plus de 25% des femmes continuent de s’alcooliser quand elles attendent un enfant. Le constat est sans appel, lors de la scolarisation, les enfants, les adolescents subissent les conséquences, une augmentation des troubles du comportement est à constater et, en l’absence de tout traitement curatif, un seul moyen demeure, la prévention. L’alcoolisation fœtale doit être considérée comme d’autres pathologies, une maladie chronique qui impose chez la femme une surveillance accrue pour prévenir des désordres liés à l’alcool. L’académie de médecine demande que la lutte contre l’alcoolisme des femmes enceintes devienne une « grande cause nationale » et une seule phrase doit être assimilée par les futures mères, « tolérance zéro » durant la grossesse sinon les enfants, les adolescents seront les victimes de l’alcool de leur mère selon Femme Actuelle.
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