Chaque année, ce sont plus de 1,4 million d’enfants qui décèdent des suites d’une pneumonie, d’une diarrhée aiguë, ce sont principalement ceux issus de pays les plus pauvres. Plus de la moitié de ces décès chez les moins de cinq ans sont dus à des maladies qui pourraient être évitées ou traitées moyennant des interventions simples au coût moindre. Les enfants qui souffrent de malnutrition sont plus exposés aux risques de diarrhées, de pneumonies. L’UNICEF a publié ce vendredi une étude sur les maladies infantiles, les résultats sont guère encourageants.
La pneumonie est la pathologie la plus mortelle chez les enfants de moins de cinq ans
Elle a été responsable en 2015 de plus d’un million de décès, soit un enfant toute les 35 secondes. La moitié de ces pneumonies sont dues à la pollution de l’air extérieure. L’UNICEF face à ce constat dramatique demande à la COP22 qui se tient à Marrakech jusqu’au 18 novembre prochain de tenir compte de ces résultats. Toutes les matières polluantes sont un réel danger pour les enfants, elles endommagent leurs poumons mais pas seulement, elles altèrent le développement de leur cerveau. L’avenir de ces enfants est donc fortement compromis. C’est ce que le directeur général de l’UNICEF a tenu à mettre en avant, leur sort ne peut laisser personne indifférent.
Dans les zones où la pollution de l’air extérieur est au moins 6 fois supérieure aux limites internationales, plus de 300 millions d’enfants y vivent. Le manque d’accès à une eau potable est un risque supplémentaire, ils contractent de ce fait plus de diarrhées, leur croissance est altérée. L’UNICEF tient à rappeler que ces enfants pourraient être protégés par des moyens simples comme des vaccinations, des traitements adaptés, l’allaitement maternel exclusif, la réduction de la pollution à l’intérieur des habitations.
Des soins de mauvaise qualité sont pointés du doigt
Si rien n’est fait pour améliorer le sort de tous ces enfants, d’ici 2030, ce sont plus de 24 millions d’enfants supplémentaire qui perdront la vie de diarrhées, de pneumonies. Selon l’organisation mondiale de la santé, les soins néonatales sont de mauvaise qualité dans les pays les plus pauvres, plus de quatre millions de nourrissons meurent pendant la semaine qui suit leur naissance. Le premier aliment d’un enfant est le lait, il faudrait mettre en place des programmes en faveur de l’allaitement maternel, la nutrition est le fondement de la santé d’un enfant.
0 commentaires