Ce régime également crétois est en perte de vitesse pourtant, il fait la part belle aux fruits, légumes frais, les céréales, les légumineuses ainsi qu’une consommation modérée de poissons, de viande, d’œufs, de vin, de produits laitiers. Il a été reconnu en 2010 comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO dans plus de sept pays bordant la Méditerranée, la Croatie, l’ Espagne, le Portugal, la Grèce, le Maroc, l’Italie, Chypre.
Les bienfaits du régime crétois n’attirent plus autant
Le régime Méditerranéen se compose essentiellement de fruits frais, de légumes, de légumineuses, de céréales, d’huile d’olive, il est reconnu dans la prévention des maladies cardiovasculaires, il a aussi des atouts pour tous ceux qui veulent perdre du poids. Le régime Méditerranéen est avant tout un programme santé, les végétaux sont mis à l’honneur pour leur richesse en antioxydants, fibres, la viande est recalée au profit des poissons gras, des crustacés qui sont riches en acides gras polyinsaturés, les protéines contenues sont de meilleure qualité. Des études ont mis en avant ses atouts nombreux, moins de risques de développer la maladie d’Alzheimer, cancers, mortalité par troubles coronariens diminués…
Le régime Méditerranéen a pourtant des bienfaits
Il est le seul qui a prouvé scientifiquement son efficacité pour prévenir l’infarctus, l’accident vasculaire cérébral, pourtant il est en perte de vitesse. Le tourisme de masse a entraîné une forte urbanisation de l’alimentation désormais celle qui est plébiscitée se rapproche du fast food, plus de viande rouge, de farines raffinées, de produits laitiers. L’impact est important en terme de santé publique, une hausse de l’obésité, des cancers, du diabète, des maladies cardiovasculaires.
Certaines régions résistent plus que d’autres
C’est le cas du sud de l’Italie, du nord de l’Afrique. Ce désamour du régime méditerranéen a aussi un impact sur les traditions culinaires qui de ce fait se perdent, les dépenses de santé augmentent. Le régime crétois était pourtant reconnu pour favoriser une incroyable longévité. Seuls, dans ces régions de bord de mer, les aînés sont encore fidèles à cette alimentation. Pour ne citer qu’un exemple, les touristes dégustent « aux buffets des grands hôtels des produits importés » alors que, dans les campagnes, les orangers croulent sous les fruits que personne ne ramasse. Une prise de conscience peut-elle encore faire inverser ce phénomène ?
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