Trois maladies tropicales sont responsables chaque année de nombreux décès, la maladie de Chagas, la Leishmaniose, celle du sommeil, elles sont directement liées à plus de 50.000 morts. Des chercheurs de l’institut de Genomique de la fondation de recherches Novartis GNF à San Diego aux États-Unis vont tenter de mettre au point un médicament capable de traiter ces trois maladies dont les parasites qui en sont responsables. Ils sont sensibles à la même substance. Les travaux de ces scientifiques ont été publiés dans la revue Britannique Nature.
La découverte d’une faiblesse chez les maladies tropicales
Durant l’histoire récente, les régions tropicales du monde ont été touchées par des maladies infectieuses, elles sont une réelle préoccupation pour les voyageurs. Des études récentes ont démontré qu’en France, les maladies tropicales représentaient plus de 36% des maladies infectieuses constatées lors d’un retour de voyage dans une zone tropicale. Des chercheurs viennent donc de tester sur des souris une substance apte à tuer les parasites de ces trois maladies, dont celle du sommeil provoqué par la mouche Tsé Tsé qui affecte des millions de personnes en Afrique, en Amérique Latine.
La maladie de Chagas, la Leishmaniose, ces pathologies sont transmises par des piqûres d’insectes. Selon les chercheurs en charge de cette étude, les parasites responsables auraient une « faiblesse en commun » qui pourrait être traité par une nouvelle classe de médicaments.
Vers d’autres études pour développer un médicament
La maladie de Chagas, on estime à 6 ou 7 millions de personnes dans le monde qui sont infectées, l’insecte vecteur est une variété de punaises. Elle est guérissable si le traitement est administré très rapidement, plus de 30% des cas présentent des troubles cardiaques, 10% des troubles digestifs, neurologiques ou les deux à la fois. La maladie du sommeil est due à la piqûre de la mouche Tsé Tsé, si elle n’est pas soignée, les parasites envahissent le système nerveux central.
La Leishmaniose est aussi transmise par une piqûre d’insecte. En France, la version viscérale est présente dans les départements méditerranéens, Provence Alpes Côte D’Azur, Corse, Pyrénées-Orientales. Selon l’OMS plus d’1,3 million de nouveaux cas sont détectés par an essentiellement en Afrique, Asie du Sud. Avant le lancement d’un essai sur l’homme, d’autres études particulièrement axées sur la toxicité vont être pratiquées sur l’animal.
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