Grenoble : trois fusillades en une nuit, quatre blessés et un climat de peur qui s’étend

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Trois fusillades, quatre blessés, une nuit. Grenoble et ses environs ont été le théâtre d’une violence rare dans la nuit du 25 au 26 avril 2025. Et moi, en tant que journaliste, mais surtout habitant concerné, je me suis demandé : que se passe-t-il dans notre agglomération ? Pourquoi cette spirale inquiétante ? Et surtout, comment en est-on arrivé là ?


Bilan des fusillades de la nuit

Heure approximativeLieuNombre de blessésDétails
22h30Fontaine1 (blessure au visage)Aucun blessé par balle identifié
22h45Saint-Martin-d’Hères2Un blessé grave (22 ans), un léger (34 ans)
00h10Grenoble (Villeneuve)1Blessé par 4 balles aux jambes

Une nuit, trois scènes, la même angoisse

Cette nuit-là, j’étais chez moi, à quelques rues de Saint-Martin-d’Hères. J’ai entendu des sirènes, beaucoup de sirènes. Et ce n’était pas une fausse alerte. Rue Jules-Guesde à Fontaine, une première rixe éclate, avec des coups de feu mais pas de blessé par balle retrouvé. Juste un jeune frappé au visage. Une altercation violente, sans doute le début d’une série.

À peine quelques minutes plus tard, une autre fusillade éclate à Saint-Martin-d’Hères. Deux hommes sont touchés, dont un grièvement. Puis, peu après minuit, Grenoble prend le relais du chaos. Dans une cage d’escalier à Villeneuve, un homme est criblé de balles. Ses jambes touchées, son pronostic vital engagé.

Je vous avoue, en lisant les rapports au petit matin, j’ai ressenti un froid dans le dos. Tout cela s’est passé à quelques kilomètres de chez moi.

Une violence urbaine sous tension

D’après les premières investigations, aucun lien formel n’a été établi entre les fusillades. Mais les enquêteurs évoquent une possible guerre de territoires sur fond de trafic de drogue. Trois enquêtes différentes ont été ouvertes. Les habitants, eux, s’interrogent : est-ce que ce genre de scène va devenir notre quotidien ?

Moi-même, je repense à une discussion récente avec un voisin. Il me disait : « Ce n’est plus la ville d’avant. On a peur pour nos enfants, pour nos soirées dehors. » Et il n’avait pas tort. Ce type de violence, de plus en plus visible, fracture le sentiment de sécurité.


Comment réagir face à cette situation ?

Pour moi, plusieurs leviers peuvent être activés. Mais ce sont surtout des décisions collectives, politiques et sociales qui feront la différence. Voici quelques pistes simples, mais essentielles :

  • Renforcer les médiations de terrain, surtout dans les quartiers sensibles
  • Accélérer les réponses judiciaires aux violences par armes
  • Investir dans l’éducation et les activités pour les jeunes
  • Recréer du lien avec les habitants, notamment par des événements positifs

Ce sont des solutions concrètes, que j’ai vues fonctionner ailleurs, comme à Lyon ou à Nantes dans certains quartiers pilotes.


Plus que des statistiques

Grenoble : trois fusillades en une nuit, quatre blessés – ce n’est pas une statistique, c’est un signal d’alerte. En tant que citoyen, je refuse de banaliser ce genre de nuit. Il est urgent de regarder cette réalité en face, sans sensationnalisme, mais avec responsabilité.

Et si j’ai choisi de vous parler de cela aujourd’hui, c’est parce que je crois encore que l’on peut changer les choses, à condition d’ouvrir les yeux ensemble, dès maintenant.

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Alain Vernet - Rédacteur Sécurité / Politique / Religion

Je suis Iron Vernet, un rédacteur digne du personnage Iron Man, j'ai la volonté d'informer autrui avec une pointe d'humour. Forcément, la culture et les technologies sont ma passion. Je suis également un geek acharné et j'adore les figurines Pop !