Le stérilet hormonal Mirena au cœur de la tourmente, des milliers de femmes ont déposé plainte

par | 11 Juin 2023

La justice

Le stérilet Mirena fabriqué par les laboratoires Bayer est de plus en plus décrié. De nombreuses femmes se sont regroupées sur les réseaux sociaux pour dénoncer les effets secondaires. Ce mode de contraception est commercialisé depuis plus d’une dizaine d’années. La polémique enfle aux Etats-Unis, en Espagne et désormais en France.

La justice

Le stérilet est bien souvent la cause de bien des maux : vrai ou fausse information ?

En France, le stérilet est le second moyen de contraception, il passe en première position chez les femmes de plus de 40 ans, il est également très économique. L’appareil génital est composé de la vulve, de l’utérus, du vagin, du col, des trompes de Fallope, des ovaires. Contrairement à la pilule, le stérilet classique en cuivre n’a aucun effet sur l’ovulation, une fois installé, il provoque au niveau des cellules qui recouvrent l’intérieur de la cavité utérine, une réaction  inflammatoire, il empêche l’œuf fécondé de s’implanter dans l’utérus. On a longtemps pensé qu’il n’était destiné qu’aux femmes ayant eu des enfants, aujourd’hui, même celles qui n’ont pas encore été mères peuvent adopter ce moyen de contraception. Le stérilet coûte environ 20/30 euros, il est remboursé à 65% par la sécurité sociale. La pose se fait normalement sans douleur, elle ne dure qu’environ trois minutes.

Le stérilet Mirena provoqueraient des effets indésirables, le scandale n’est il qu’à son début ?

De nombreuses femmes ont ressenti après la pose de leur stérilet des symptômes comme des vertiges, des migraines, une baisse de la libido, des crises d’angoisse, de la dépression. Certaines ont pu même constater une baisse de la vision, des calculs biliaires, une perte de cheveux, de la tachycardie. Sur internet, des témoignages se multiplient chaque jour pour remettre en  cause le stérilet Mirena. En France, une action en justice collective pourrait être déclenchée très prochainement. La plupart du temps, les gynécologues n’informeraient pas assez leurs patientes des éventuels effets secondaires, ils sont pourtant inscrits sur la notice du produit mis en cause.

La justice, Pixabay – Morgan4uall
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Rédigé par Mathilde

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