Etudiants fraudeurs présumés : 10 heures de garde à vue
Deux étudiants sont suspectés d’être des fraudeurs, ils ont subi une garde à vue de 10 heures dans le cadre de cette affaire.
Deux étudiants en première année de droit à l’université du Havre se sont vus arrêtés et placés en garde à vue comme de vulgaires délinquants. Mercredi soir, selon une source policière, deux étudiants suite à des fraudes présumées lors d’examens ont fait plusieurs heures de garde à vue, tous les deux sont sortis du commissariat au tout début de la soirée, complètement sous le choc. Le directeur de l’université avait fait un signalement auprès du Procureur de la République. Dans le cadre de fraudes avérées, la procédure est normale, mais assez rare. Les représentants du monde étudiant ainsi que l’UNEF s’insurgent de telles pratiques qu’ils trouvent démesurées pour la situation : « 10 heures de garde à vue, cela nous parait scandaleux ».
L’affaire des fraudeurs présumés fait débat
Ils ont reconnu que les étudiants devraient être puni sans aucun doute, car tricher lors d’examens n’est pas louable ni pour le savoir personnel ni pour l’intégrité, mais selon eux la punition devait venir simplement de la part de l’université en question. Le directeur de celle-ci, Pierre Fleury-Legros pour sa part reconnait que la procédure judiciaire et interne est « complémentaire », il souligne également qu’il doit avertir tout délit à la justice, et que sa personne ne lui permet pas de juger de la gravité des fraudes. La tolérance existe lors de la surveillance des examens, mais lorsqu’un PV survient c’est que les faits reprochés sont graves.
Des étudiants qui risquent une peine de prison
Le Code pénal prévoit pour ce genre d’infraction une peine jusqu’à trois ans de prison et une amende de 3000 euros. Selon des sources, la tricherie aurait tendance à se généraliser. L’enquête est en court et la sanction sera sans doute connue d’ici quelque temps pour ces deux étudiants qui se sont vu enfermer comme de véritables délinquants.
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