Sur Le Bon Coin, cette affaire était bien menée, mais elle s’est terminée dans les locaux de la police. Des mineurs de moins de 16 ans avaient un stratagème pour prendre aux victimes divers biens comme de l’argent.
Le mode opératoire était systématiquement le même, des jeunes dont huit étaient mineurs âgés de moins de 16 ans avaient mis au point des ventes fictives sur le site bien connu « le bon coin ». Les petits futés attiraient les clients potentiels avec des annonces alléchantes, des motos, des quads avec des prix pouvant aller jusqu’à cinq mille euros, ils proposaient aux acheteurs des rencontres pour conclure les ventes dans des endroits comme des parkings sous terrain et la demande la plus importante, il fallait amener de l’argent liquide.
Une fois le rendez-vous pris et sur les lieux définis, ils s’arrangeaient pour dépouiller leurs victimes de l’argent, mais aussi des biens personnels, comme les téléphones portables et s’ils résistaient, ils étaient molestés ou gazés à l’aide de bombe lacrymogène.
Des mineurs interpellés pour des ventes sur Le Bon Coin
Toute la petite bande était bien organisée et via le site « le bon coin » ils tendaient un guet-apens à leurs victimes, c’est d’ailleurs certaines d’entres elles qui auraient identifié les présumés coupables. Selon une source policière, ce petit manège fructueux aurait cessé grâce aux dénonciations des personnes lésées et au travail de la police. Selon France Info l’adresse des ordinateurs ainsi que les numéros de téléphone auraient permis aussi de confondre les malfaiteurs.
Sur treize jeunes interpellés ce mercredi, une dizaine d’entre eux étaient mineurs, les personnes majeures ont été jugées en comparution immédiate jeudi 25 juin et pour les mineurs, ils ont été jugés devant un juge pour enfants, une mise en examen est sans doute programmée pour tout ce petit monde.
Les mineurs nient avoir volé les victimes
Les policiers ont pu mettre la main sur cette bande après une enquête de plusieurs semaines, les perquisitions fructueuses ont permis de les placer en garde à vue, les auteurs présumés de ces faits ont pour l’instant nié les faits qui leur sont reprochés.
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