Comment faire comprendre ce qui s’est passé aux enfants ce vendredi ? Face à cette violence, ils n’ont pas tous la même réaction, certains sont directement confrontés à cette atmosphère lourde et pesante mêlée d’angoisse et de peur au vu des paroles, des images retranscrites dans les médias, d’autres ne comprennent pas ce qui s’est passé. Quelque que soit l’âge des enfants, le plus important, c’est de parler avec eux, de les informer de la situation avec des mots simples.
Les enfants selon leur âge vont réagir de façon différente, les questions qu’ils poseront, les explications à fournir seront plus ou moins identiques. Un pédopsychiatre à la fondation Vallée à Gentilly donne quelques conseils reliés dans La Croix. En ce qui concerne les tous petits, les images sont inutiles, il faut leur expliquer, les actes qui se sont déroulés tout en insistant sur la gravité des faits, mais les enfants doivent réaliser que les adultes s’organisent pour protéger tout le monde.
Avec les attentats à Paris, prévenir au plus vite les angoisses des enfants
Pour les enfants plus âgés, de 10 à 11 ans, il faut leur faire comprendre que tout est mis en œuvre pour que cela ne se reproduise pas, les amener à exprimer leur ressentit via des dessins et surtout expliquer les images qu’ils ont pu découvrir parfois choquantes, traumatisantes, les parents doivent prévenir les angoisses des enfants.
La meilleure solution reste la communication quel que soit l’âge
Quant aux adolescents, ils sont très accros aux réseaux sociaux, donc ils côtoient des images difficiles, des commentaires parfois déstabilisants, le plus important pour cette jeunesse, c’est de leur montrer que les adultes vont faire face à la situation, il ne faut pas les laisser seuls devant toute cette violence diffusée sur internet, à la télévision, sur les téléphones portables, toutes ces images peuvent détruire la vision qu’ils peuvent avoir de la société dans laquelle ils vivent. Un document a été réalisé par le magazine « Astrapi », le télécharger et avec parler des attaques terroristes avec les enfants.
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