Les nanoparticules sont utilisées dans bien des domaines, elles sont de plus en plus présentes dans notre quotidien (informatique, électronique, cosmétique, peinture). Certaines d’entres elles diffusées dans l’environnement notamment dans l’air, les eaux usées causent des problèmes inflammatoires pulmonaires, lorsqu’elles sont inhalées ou qu’elles pénètrent dans le corps, elles peuvent avoir des effets très nocifs sur la santé.
Les impacts sanitaires des nanoparticules
Quelle que soit leur origine, ils sont encore très mal connus. Le monde cosmétique a été l’un des premiers à s’emparer de cette technologie pour les intégrer aux produits de beauté notamment dans les crèmes solaires. Aujourd’hui, elles quittent les armoires à pharmacie pour rejoindre nos assiettes. Une enquête présentée ce mercredi par l’association Agir pour l’environnement vient de révéler que, dans quatre produits alimentaires, des nanoparticules auraient été mises à jour.
Les produits incriminés ont été analysés, des biscuits au chocolat de la marque U, des épices pour préparer le guacamole de la marque Carrefour, des chewing-gum Malabar, une conserve de blanquette de veau William Saurin. Le ministère de l’Agriculture via son site internet informe que cette nouvelle technologie représenterait aussi des risques potentiels pour la santé de l’être humain.La dangerosité est actuellement mal connue, pourtant des questions se posent sur d’éventuelles toxicités.
L’importance d’inscrire leur présence sur les étiquettes
La présence de nanoparticules n’a pas été indiquée sur les étiquettes, les marques ont-elles délibérément omis de le signaler ou n’étaient-ils pas au courant de leur présence ? L’agence européenne des produits chimiques ECHA tient à préciser que l’absence d’information n’affecte pas seulement les consommateurs que nous sommes, mais elles peuvent avoir des effets nocifs sur les personnes qui fabriquent les produits en contenant.
Des produits suspects pourront être retirés du marché
Au vu de leur taille microscopique, les nanoparticules peuvent être inhalées ou ingérées de manière fortuite par les travailleurs. L’association Agir pour l’environnement demande aux autorités que des contrôles plus pointus soient mis en place . Les nanoparticules sont utilisées pour rendre les produits du quotidien plus attractifs, elles modifient la couleur, la texture, le gout. Agir pour l’environnement va saisir la DGCCRF afin qu’elle retire du marché les produits suspects.
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