Les oméga-3 (dont l’acide alpha linolénique -ALA- qui a une importance d’autant plus cruciale car il s’agit d’un acide gras essentiel qui ne peut pas être synthétisé par l’organisme et dont l’ensemble des besoins physiologiques doivent donc être couverts par l’alimentation) et leurs propriétés font l’objet de nombreuses recherches chaque année, ce qui entraîne une évolution rapide des mises à jour des recommandations nutritionnelles à leur sujet. Ainsi, d’après une étude américaine, parue mardi 27 juin 2016 dans la revue JAMA internal medicine, ces acides gras seraient également associés à une baisse de 10% de la mortalité cardiaque, en puisant essentiellement dans le poisson qui en regorge.Une étude qui offre au poisson gras, révélé très riche en oméga-3, ses lettres de noblesse comme efficace protecteur cardiaque
Le professeur Darisuh Mozaffarian et son équipe de l’Université de Tufts (Boston) ont opté pour des fondations solides pour asseoir leurs recherches. Ils se sont penchés sur 19 études ayant suivi 45 637 personnes dans pas moins de 16 pays. Parmi ces participants, dont tous avaient fourni un maximum de renseignements sur leur consommation de poisson gras, deux données chiffrées, sur le panel pris dans son ensemble, sont à retenir : 7 973 ont été victimes d’une seule crise cardiaque et hélas 2 781 en ont succombé.
Une analyse du sang de ces patients a été effectuée pour établir un lien fortement probable entre oméga-3 et fréquence des infarctus : il s’est avéré exact. Les chercheurs ont constaté que la consommation d’acides gras était associée à une baisse de 10% de la mortalité cardiaque. Ce qui prévaut quelque soit l’âge, le sexe, l’ethnie, le diabète, les traitements médicaux de la personne (en particulier l’aspirine et les anti-cholestérol). Bref que du bonus et du bonheur pour notre coeur.
Un régime sain à suivre avec soin avec un apport ad hoc en oméga-3 pourra être votre meilleur allié pour votre santé en général
Liana Del Gobbo, co-auteur et chercheuse à la faculté de médecine de la célèbre Université Stanford en Californie s’est félicitée d’un tel résultat et du volet préventif précieux des oméga-3, qui associé à un suivi vertueux dans le cadre d’un régime sain, ont des effets salutaires sur notre organisme qui s’en trouve renforcé. En plus d’une protection de l’appareil cardiaque (diminution révélée véridique des infarctus), les poissons gras fournissent certaines protéines spécifiques, allant de la vitamine D, au sélénium jusqu’à d’autres minéraux.
L’impact psychologique notable des oméga-3 n’est surtout pas à négliger également : passé un certain âge, l’huile de poisson est unanimement reconnue pour préserver les fonctions cognitives et freiner la démence. Plusieurs études confirment également que l’huile de poisson aide aussi à prévenir la dépression. Mais elles se contredisent quant au laps de temps (de 3 à 8 mois) nécessaire avant d’en voir des effets, et au type de dépression entrant en jeu.
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