L’alcoolisme est une chose grave pour un homme mais cela l’est bien davantage lorsque c’est une femme qui est sous l’emprise. Les femmes ne boivent pas toujours pour les mêmes raisons que les hommes, elles sont pourtant exposées aux risques accrus de dépendance. Les industriels ont d’ailleurs bien compris cette nouvelle tendance, ils proposent des stratégies ciblées en créant des publicités qui représentent le genre féminin, des emballages plus colorés, des goûts plus subtils se rapprochant du luxe, de la mode.
35% des femmes boivent toutes les semaines
Le corps de la femme ne réagit pas de la même façon sous l’emprise de l’alcool, les dommages corporels peuvent être plus dévastateurs notamment pour le foie. Il semblerait également que les femmes deviennent plus vite dépendantes. De nombreuses études ont démontré que l’alcool était plus forte chez les hommes vers 18-19 ans, 27 ans pour les femmes. Selon une étude publiée dans le British Medical Journal Open, l’alcoolisme féminin rattrape celui des hommes. Les résultats d’une étude de 2014 menée par l’INPES montrent que 89% des hommes et 84% des femmes ont bu au moins une fois de l’alcool par an.
Les femmes restent plus sensibles à la toxicité de l’alcool
Elles ont cherché depuis la nuit des temps la parité dans de nombreux domaines, il semblerait qu’elles l’aient trouvée dans la consommation d’alcool. Boire régulièrement en quantité importante expose la personne à des risques ultérieurs pour sa santé. La vie sociale, professionnelle, familiale est alors bouleversée. Pendant longtemps, l’alcoolisme a gardé l’image d’une maladie masculine, aujourd’hui, on constate que les femmes sont de plus en plus concernées par cette déviance.
Les femmes boivent plus pour combler un vide et surmonter des difficultés
Les complications neurologiques sont plus fréquentes chez les femmes, elles sont aussi exposées aux risques d’ostéoporose, aux chutes. Il faut que les femmes aient le courage de consulter, de franchir la barrière de la honte, acceptent le fait qu’elles sont malades, qu’elles ont besoin d’aide. La prise de conscience est le début de l’abstinence. L’alcool tue plus de 5 millions de personnes par an. C’est la 2e cause de mortalité en France avec 49.000 morts par an.
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