C’est un moment de la vie particulier, très enrichissant. C’est ce que l’on pourrait nommer une relation unique. Les aïeuls sont plus disponibles, débarrassés du stress que subissent les parents quotidiennement. Bien souvent les grands-parents sont plus cool que les parents, ils sont moins dans la performance, pas de souci de rentabilité, pas de contraintes. Ce qui compte avant tout, c’est le temps partagé entre génération. Les grands-parents transmettent leur savoir tout en écoutant celui des plus jeunes. Combien de petits enfants ont initié leurs grands-parents à la tablette, aux jeux sur les smartphones ? Pourtant dans une nouvelle étude, les grands-parents ne seraient pas une si bonne alternative pour les petits enfants.
Les grands parents sont là pour parler du passé, aimer, gâter parfois un peu trop, écouter
Qu’ils soient pantouflards, hyperactifs, experts en confitures ou plutôt adeptes du shopping, les grands-parents du XXIe siècle occupent très souvent une place de choix dans la vie de leurs petits enfants. Bien souvent quand le dialogue est rompu avec les parents, une situation très fréquente à l’adolescence, les grands-parents représentent un interlocuteur très utile. Aujourd’hui la grand mère aux cheveux blancs coiffée d’un chignon travaille, elle fait du sport, si elle n’a pas d’emploi, elle a de multiples activités. Les grands-parents d’aujourd’hui sont différents de ceux de l’ancien temps. Pourtant le mélange tradition, modernité, c’est ce qui fait l’exception de la complicité entre grands-parents et petits enfants.
Les chercheurs de l’université de Glasgow ont publié une étude sur l’impact des grands-parents sur les plus jeunes
La présence des grands-parents pourrait ne pas être aussi bénéfique qu’on le pense. L’étude parue ce mercredi 15 novembre semble remettre en question l’aide précieuse que représente celle fournie par les aïeuls. Les chercheurs ont pris en compte plus de 56 études réalisées dans plus de 16 pays différents dont les Etats-Unis, la Chine, la Norvège. Ils auraient tendance à les suralimenter, à les exposer au tabac passif, à favoriser le manque d’activité physique. Les enfants risquent de conserver ces mauvaises habitudes à l’âge adulte. Il est évident que cette situation est complètement indépendante du vouloir des grands-parents. Selon l’étude, la France ne serait pas concernée par ces conclusions. Aujourd’hui avec la société moderne, la proportion des femmes sur le marché du travail a évolué, le coût des gardes, l’augmentation des parents célibataires, des situations qui favorisent la présence des grands-parents. Il faut selon les chercheurs mettre en place des campagnes de prévention afin que les aïeuls adoptent de nouveaux comportements, plus d’activités physiques, moins de récompenses alimentaires et toujours autant d’amour.
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