Spectaculaire renversement d'un convoi exceptionnel à Jarville

Une scène impressionnante au pont Fauré

Lundi 24 février, un convoi exceptionnel de 165 tonnes transportant une chaudière pour l’usine Novacarb s’est renversé sur le pont Fauré à Jarville-la-Malgrange. L’incident s’est produit vers 14h, alors que le véhicule, long d’environ 30 mètres, tentait de traverser une plateforme métallique installée pour renforcer la structure du pont. Malheureusement, l’un des côtés de la plateforme s’est affaissé, entraînant la bascule du convoi et de son conducteur.

Un chauffeur blessé, une circulation perturbée

Le chauffeur, âgé de 22 ans, s’est blessé à la tête en tentant de sortir de sa cabine. Rapidement pris en charge par les secours, il a été transporté à l’hôpital de Nancy. Fort heureusement, ses blessures ne mettent pas sa vie en danger.

En raison de l’accident, la circulation a été totalement coupée sur le pont Fauré et ses abords. Le chemin de halage, longeant le canal, a également été interdit d’accès. Selon les experts dépêchés sur place, le relevage du convoi nécessitera l’intervention de grues de grande capacité, ce qui pourrait prendre plusieurs heures, voire plusieurs jours.

Pourquoi cet accident ?

D’après M. Fastrez, technicien du Grand Nancy, le pont Fauré supporte habituellement jusqu’à 120 tonnes. Afin de permettre le passage du convoi exceptionnel, une structure métallique capable de supporter 300 tonnes avait été installée. Cependant, un affaissement inexpliqué a provoqué la bascule du véhicule.

Un impact sur la circulation et l’activité industrielle

Ce convoi, parti du port de Frouard, devait rejoindre l’usine Novacarb à Laneuveville-devant-Nancy. Son chargement, une chaudière destinée à la production d’énergie renouvelable, est aujourd’hui immobilisé. L’accident risque d’entraîner des retards sur la production de l’usine et des perturbations routières pour les jours à venir.

Quelle suite pour l’opération de relevage ?

Les autorités locales attendent l’arrivée de matériels spécialisés pour tenter de remettre le convoi sur ses roues sans endommager davantage le pont ni risquer une chute dans le canal. En attendant, la zone reste sous surveillance et inaccessible au public.

Cet accident pose une question essentielle : les infrastructures existantes sont-elles adaptées à de tels transports ? Une enquête est en cours pour comprendre les causes exactes de cet échec et éviter qu’un tel incident ne se reproduise.

Affaire à suivre…