Formule 1 : la FIA ne veut pas de Flavio Briatore chez Alpine
Un retour mouvementé pour Flavio Briatore
Quand Alpine F1 a annoncé la démission surprise d’Oliver Oakes, beaucoup s’attendaient à voir Flavio Briatore reprendre les commandes de l’équipe. Après tout, l’Italien, connu pour son caractère bien trempé et son expérience en Formule 1, semblait être le candidat naturel pour assurer l’intérim. Pourtant, la FIA a rapidement mis un terme à cette idée, refusant catégoriquement de le considérer comme le directeur d’équipe d’Alpine F1.
Pourquoi la FIA refuse Briatore chez Alpine ?
La décision de la FIA repose sur des critères stricts d’enregistrement du personnel. Pour être reconnu comme directeur d’équipe, il faut non seulement être un membre officiel de l’écurie, mais également posséder une licence F1. Or, Briatore est seulement consultant pour Alpine, employé par Renault, et ne détient pas cette fameuse licence. En conséquence, aux yeux de l’instance dirigeante, il ne peut être ni considéré comme un membre du personnel, ni comme un responsable officiel de l’équipe.
Critères requis par la FIA | Situation de Flavio Briatore |
---|---|
Membre officiel de l’écurie | Non, consultant pour Renault |
Possession d’une licence F1 | Non |
Enregistrement auprès de la FIA | Non |
Un rôle officieux, mais bien réel
Malgré ce refus, Briatore semble toujours avoir un rôle de premier plan chez Alpine. Selon les déclarations de l’écurie, il conserve la gestion de l’équipe, même s’il n’est pas le représentant officiel auprès de la FIA. Cette subtilité permet à Alpine de contourner les exigences administratives tout en profitant de l’expertise de l’Italien. Dave Greenwood, le directeur sportif, a été désigné comme « responsable dédié » pour les relations officielles avec la FIA.
Un passé qui pèse lourd
Si la FIA reste inflexible, c’est aussi en partie à cause du passé controversé de Briatore. En 2008, le fameux scandale du « Crashgate » à Singapour avait conduit l’instance dirigeante à le bannir à vie du sport, une décision finalement annulée par la justice française en 2010. Mais les traces de cet événement semblent encore présentes dans les mémoires.
Quel avenir pour Alpine et Briatore ?
La grande question reste de savoir si Alpine choisira de régulariser le statut de Briatore pour qu’il puisse officiellement diriger l’équipe, ou si un autre nom émergera pour remplacer Oliver Oakes à long terme. L’incertitude plane, mais une chose est sûre : l’Italien n’a pas dit son dernier mot, et son influence reste palpable dans les coulisses.
En conclusion, la FIA ne veut pas de Flavio Briatore chez Alpine, mais l’Italien reste incontournable dans les décisions stratégiques de l’écurie. Reste à voir si cette situation perdurera ou si Alpine se conformera aux exigences de l’instance internationale.
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