Le Gard et l’Hérault sont encore en vigilance rouge. Les habitants n’arrivent pas à entrevoir le bout du tunnel après plusieurs épisodes.
Les habitants du Gard ont redouté l’arrivée de la nuit. Près d’Uzès, le village de Sainte-Anastasie redoute les inondations. Certains passent leurs nuits sur des lits de camp et le plafond de la mairie a subi des intempéries. De plus, des infiltrations d’eau ont endommagé la toiture. Le nouveau maire, Gilles Tixador a dû rassurer ses administrés angoissés puisque 1700 personnes sont concernées par cette situation désastreuse. Il y a 12 ans, cette commune avait connu une terrible crue du Gardon, chaque personne se souvient de cet épisode dramatique.
Solidarité et générosité dans le Gard et l’Hérault
Dans les hameaux aux alentours, les champs et les vignes sont gorgés d’eau. Les clôtures ont été emportées par l’eau et les routes sont impraticables. Les habitations sont très abimées et une habitante a déclaré à La Montagne qu’il y avait « une aberration », celle « d’avoir fait construire un lotissement à cet endroit où toutes les eaux descendent de la Garrigue et dévastent tout ». Dans ce genre de catastrophe, on remarque que la grande solidarité des habitants entre eux ainsi que la générosité de ceux qui peuvent venir en aide aux plus démunis.
Vigilance rouge dans le Gard et l’Hérault
La vigilance rouge est maintenue jusqu’à ce lundi pour le Gard et l’Hérault. Le maire conseille aux habitants de ne pas sortir et surtout de ne pas se sentir supérieur à la nature. L’État a annoncé l’envoi de renforts, dont des sapeurs-pompiers et des militaires. Le paysage des deux départements avait été fortement impacté par les violentes pluies référencées entre le 29 septembre et le 6 octobre. En moins de 24 heures, les cumuls pourraient donc atteindre 300 mm localement et les fleuves ne peuvent pas se déverser dans la mer qui est annoncée forte.
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