Les déserts médicaux sont problématiques pour les citoyens qui multiplier les kilomètres pour se soigner. Les internes ont décidé de contre-attaquer.
Lutter contre les déserts médicaux n’est pas une tâche facile, mais des solutions ont été mises en place pour attirer les médecins. Toutefois, le métier ou la vie à la campagne n’est pas adapté à tous les praticiens qui préfèrent parfois fuir ces zones pour se loger et développer leur activité à la ville. Pour limiter les déserts médicaux, le gouvernement français propose divers moyens comme une rémunération garantie pendant 12 mois ou encore la construction de structures spécifiques.
Des internes et des médecins luttent contre les déserts médicaux
L’État sait qu’il est important de recruter les médecins le plus tôt pour qu’ils puissent développer leur activité et les internes semblent les mieux placés pour lutter contre les déserts médicaux. Une mesure a été mise en place et elle concerne le système de bourse. Ce dernier semble attractif puisque les internes ont décidé de contre-attaquer, car un grand nombre va s’installer dans des zones où les médecins ont disparu. Marisol Touraine, la ministre de la Santé a révélé que 881 médecins ou internes se sont engagés à s’installer dans des endroits rythmés par la désertification. Ce concept semble donc porter ces fruits puisque le nombre est plus important que celui des années précédentes.
Des déserts médicaux réduits grâce à une bourse
En effet, les bourses pour réduire les déserts médicaux avaient attiré 352 personnes il y a deux ans et 591 en 2013. Cette année, plus de 200 médecins ou internes supplémentaires ont donc été convaincus par ce mode de vie, les lieux d’activité et la bourse attribuée par l’État. Avec cette croissance, la ministre de la Santé espère que le nombre ne cessera de croître au fil des années dans le but de limiter au maximum les déserts médicaux qui pénalisent de nombreux habitants. Ces derniers qui ne possèdent pas de voitures sont parfois dans un isolement tel qu’ils renoncent aux soins médicaux.
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