Ariane 6
sera lancée et elle sera prête pour 2020. Il faudra encore faire preuve de patience, mais un important chapitre commence.
La conquête de l’espace est un véritable business et la conquête est rude. Les pays tentent donc de redoubler d’effort pour attirer le regard et la fusée Ariane 6 a les atouts nécessaires pour combler ces attentes. L’Europe vient de donner son accord et il est historique. Ce nouveau lanceur fera l’objet d’un nouveau pas de tir qui sera installé à Kourou. L’enveloppe votée concerne un budget prévisionnel de 3.8 milliards d’euros. En ce qui concerne les caractéristiques, cette version sera plus haute et elle embarquera le moteur Vinci et le moteur principal Vulcain II.
La France accordait de l’importance à Ariane 6
Le développement de l’Ariane 6 a donc été voté par les 20 pays membres de l’ESA (Agence spatiale européenne). Elle remplacera Ariane 5 qui continuera à s’envoler en attendant que la relève soit assurée par la nouvelle version dont la France finance à hauteur de 50 %. Ce projet était donc important pour notre pays alors que l’Allemagne a accepté d’opter pour 22 % contre 12 % pour l’Italie et l’Espagne. Au départ, ce dossier était loin d’être bouclé, mais les aventures de Philae ont sans doute aidé.
L’Ariane 6 offre de la compétitivité à l’Europe
En effet, après 20 ans de recherches, les scientifiques ont eu l’occasion d’emmener Rosetta jusqu’à la comète 67P et le robot a pu se poser après trois rebonds. Philae a ainsi créé l’euphorie dans le monde de l’astronomie et il a donné des envies de grandeur. Il faut noter que le développement d’Ariane 6 était important, voire primordial, au vu de l’arrivée de SpaceX. La société a pu passer des contrats avec la Nasa notamment pour le ravitaillement de l’ISS. L’Europe devait donc mettre les bouchées doubles pour rester compétitive. Cette nouvelle version sera donc moins onéreuse, attractive et modulable.
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