La pratique régulière d’une activité physique a des bienfaits, parfois insoupçonnés et étant nombreux, comme une protection contre les maladies cardiovasculaires ou la réduction du risque de diabète.
Voilà que nous apprenons que le sport, même à dose modérée, se révèle être de plus une arme préventive à propos de la naissance esquivée ou l’essor ralenti d’une multitude de cancers (13 pour être plus précis). Parmi ce panel de fléaux, certains sont très répandus comme le cancer du sein (le plus fréquent chez la femme avec plus de 48 000 cas diagnostiqués en 2012), le cancer colorectal (42 000 personnes touchées en 2012 dont la majorité sont des hommes) ou bien encore le cancer des poumons (le nombre de nouveaux cas diagnostiqués chaque année a été multiplié par 7 en 30 ans). Ils verraient la probabilité moindre de se déclarer chez une personne pratiquant une activité physique régulière. C’est en ce que révèle une étude sous la houlette de l’Institut national américain du cancer (NCI) puis publiée dans le Journal of the American Medical Association, Internal Medicine (JAMA).
Une étude étoffée portant sur 1,4 millions d’individus sur 10 ans pour confirmer un lien réel entre le sport protecteur et son ennemi destructeur le cancer
Si l’issue de l’étude est de bon augure, il convient de souligner qu’elle a mobilisé beaucoup d’années de recherche et de personnes participantes : il s’agissait notamment de compiler, pour une finalité aboutie et désirée, une importante quantité de données issues de douze études américaines et européennes ayant impliqué un total d’1,4 million de personnes qui ont été suivies, donc suivant un protocole précis, pendant plus de 10 ans : l’objectif dans la ligne de mire des scientifiques mobilisés était de vérifier si un lien probant existait entre le niveau d’activité physique et l’incidence de 26 types de cancer. La réponse, aux assises se révélant solides, penche en faveur du sport comme facteur anti-cancérigène indubitable, plombant le taux d’incidence de 13 d’entre eux, ce qui constitue déjà un nombre louable.
Le sport, avec pour objectif aisé à atteindre d’une moyenne de 30 minutes au quotidien, réduit l’incidence de 13 cancers sur 26 passés au crible par l’étude
Conclusion, plus un individu augmentera son activité physique, plus le risque de cancer, le guettant en tapinois ou dans des délais indéfinis, diminuera. Pour l’ensemble des cancers, cette réduction est de 7% parmi les addicts (nous ne pouvons que souligner positivement leur accoutumance bénéfique) au sport. Mais une activité misant sur des objectifs n’étant, loin s’en faut, irréalisables, avec une moyenne honorable de 150 minutes hebdomadaires, entraîne fatalement une diminution du risque déjà importante pour 13 types de cancer, y compris chez les sujets que l’on nomme « à risque » comme ceux en surpoids (le référentiel étant le plus connu est l’IMC s’il est supérieur à 25) ou les tabagiques à l’intoxication très sévère, qui sont, selon certains professionnels, assimilés à des toxicomanes indéniables.
Le sport peut être aussi dangereux et il convient de ne pas dépasser ses limites et de se prêter au jeu salvateur des dépistages souvent confortables
La dose sportive déjà recommandée, depuis des années et des années, par tout le corps médical, est de pratiquer un minimum loin d’être un impossible de 30 minutes d’activité physique chaque jour, à ajuster, le plus évidemment du monde, à l’état de santé de tout individu à la morphologie et l’appareil cardiovasculaire différents (d’où l’utilité parfois nécessaire de tests de performances) Enfin, bien que parfois trop négligés voire même carrément boudés, les dépistages sont utiles pour tout cancer, dont la détection le plus rapidement possible, permettra une guérison plus rapide et efficace s’il est traité à ses prémices (le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10). Un site est dévoué entièrement aux dépistages : il suffit de vous rendre d’un clic simple et utile sur vosconseilsdepistage.e-cancer.fr.
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