Le patient sud-africain qui avait reçu il y a maintenant plus de deux ans la première greffe du pénis, effectuée dans son pays, affiche un état de santé impeccable selon la revue scientifique The Lancet, du 17 août dernier. Le jeune homme, maintenant âgé de 23 ans, a recouvré toutes ses facultés sexuelles et urinaires…et il est un papa comblé !
Le jeune sud-africain, âgé de 21 ans, qui a eu le bénéfice de la première greffe de pénis réussie, en décembre 2014, a montré rapidement des signes positifs de bon augure pour un rétablissement serein
La première greffe de pénis au monde qui a été effectuée le 11 décembre 2014 à l’hôpital Tygerberg de Cape Town a presque d’emblée donné pleine satisfaction au Pr Andre van de Merwe, l’un des urologues ayant participé à l’opération réussie au sein de l’hôpital Tygerberg au Cap (Afrique du Sud). Il a fait part de sa satisfaction lors d »une conférence de presse en mars 2015, soit trois mois après une intervention qui a duré neuf heures. Spécifions que le pénis greffé avait été prélevé sur un donneur décédé après accord de sa famille. Le jeune homme, candidat retenu pour cette prouesse chirurgicale, s’était fait amputé de son pénis à l’âge de 18 ans, suite une circoncision rituelle qui avait entraîné des complications (avec même de la gangrène). Un tel cérémonial se nomme le « ukwaluka » ou « ulwaluko » et marque le passage à l’âge adulte chez une tribu spécifique. Seule ombre au tableau : des bémols post-opératoires (des problèmes rénaux ainsi qu’une infection cutanée) ont été soignés avec efficacité.
La greffe de pénis subie par le jeune Sud-africain au mois de décembre 2014 semble avoir complètement réussi puisque ce dernier est devenu papa moins d’un an après l’opération épique
Le jeune Sud-Africain bénéficiaire de la première greffe réussie d’un pénis sera papa « d’ici la fin de l’année », soit moins d’un an après son opération, avait déclaré, le 12 juin 2015, un urologue, plus que content, du travail effectué par son équipe au mois de décembre 2014. Surpris par cette grossesse rapide, le Pr Andre van de Merwe a souligné que « rien n’empêchait qu’il (le patient) ait des enfants car la qualité du sperme n’était pas affectée ». Il n’a pas omis d’ajouter : « Nous sommes contents qu’il n’y ait pas eu de complications et que son pénis fonctionne bien ». « C’est un garçon très stable, et sa relation avec sa compagne dure depuis plusieurs années », a ajouté le praticien. La précocité d’une telle paternité était pour éviter de possibles complications à l’avenir. Sa femme, au mois de juin 2015, était enceinte depuis déjà quatre mois, alors que notre heureux greffé avait un nouveau pénis depuis seulement six mois. C’était une belle revanche de la science vis-à-vis d’un rituel à l’hygiène vraiment douteuse.
Le patient sud-africain âgé maintenant de 23 ans, qui a eu le bénéfice de la première greffe réussie de pénis, a recouvré un usage plus que satisfaisant de ses fonctions urinaires et reproductives
En l’espace de deux ans, au vu des progrès accomplis, un nouvel état de santé du patient, des plus optimistes, vient d’être publié dans la revue scientifique The Lancet, en date du 17 août dernier. Le jeune sud-africain, désormais âgé de 23 ans, semble remis merveilleusement sur pieds à en croire les médecins et un hypothétique rejet semble être un spectre pour le moment lointain : il faut se focaliser sur un bilan positif car consolidé en l’espace de 24 mois dont nous vous avons déjà détaillé la chronologie (de la greffe réussie en 2014 au bonheur de concevoir un enfant au cours de l’année suivante). La capacité du patient à retrouver une fonction érectile et urinaire normale est un double succès notable « La transplantation du pénis a restauré les fonctions physiologiques normales du receveur sans complication majeure au cours des 24 premiers mois », conclut le rapport. Notons que deux autres greffes du pénis ont eu lieu en Afrique du Sud et que les Etats-Unis se sont essayés aussi à cette chirurgie très complexe.
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