Ce syndrome d’épuisement professionnel est encore aujourd’hui mal connu, il est difficile à repérer, il peut aisément se confondre avec d’autres troubles psychiques. Le burn out peut avoir de graves conséquences sur la vie quotidienne de tous ceux qui en souffrent. Ses manifestations différent d’une personne à l’autre, les symptômes s’installent doucement, insidieusement. La haute autorité de santé espère que les patients pourront dans un avenir très proche bénéficier d’une meilleure prise en charge adaptée à chaque cas.
A l’heure actuelle, les cas de burn out ne cessent de progresser, comment les reconnaître, s’en prémunir ?
La plupart du temps les personnes atteintes de ce syndrome n’ont véritablement rien vu venir. Pourtant les mauvaises habitudes se multiplient afin d’obtenir un travail toujours plus performant souvent imposé par la direction de l’entreprise, le déjeuner devient inexistant, de plus en plus de rendez-vous à l’extérieur, un surcharge de travail, des heures que l’on ne compte plus, c’est l’engrenage du toujours plus. La fatigue, la perte de sommeil, les kilos qui s’envolent, le corps est épuisé. Le burn out, c’est l’usure de l’intérieur, une façon de se consumer en silence. Aujourd’hui, il faut aller de plus en plus vite, la fatigue impacte le moral.
Personne n’est protégé face à ce syndrome, on ne peut pas s’en sortir seul
La haute autorité de santé dans un communiqué rappelle que ce problème est encore trop mal connu, il peut aussi être identifier à tort ou être confondu avec la dépression, les troubles anxieux, un stress post traumatique, ce qui rend le diagnostic difficile, la prise en charge compliquée. Via une nouvelle fiche mémo destinée aux professionnels de santé, la HAS tient à préciser les symptômes du burn out : anxiété, tristesse, perte d’attention, une hypersensibilité, des troubles de la mémoire, de la concentration, un isolement, un comportement agressif voire violent, des problèmes gastro intestinaux… Le médecin doit également s’intéresser aux conditions de travail du patient, c’est essentiel pour un bon diagnostic. Après le traitement, il convient de bien préparer le retour au travail afin d’éviter une éventuelle rechute.
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