Les combats de coqs sont au centre des discussions, le Conseil constitutionnel va devoir statuer. Il s’agit d’une tradition qui au même titre que les corridas entraîne une vive polémique concernant l’entretien des animaux.
Comme les corridas où les taureaux sont pris pour cible pour l’amusement des aficionados, les combats de coqs font toujours partie des traditions de certains départements comme dans le Pas-De-Calais où cela est très populaire.
Les combats de coqs sont différents des corridas
Le Conseil constitutionnel avait autorisé les corridas, trop encrées dans certains pays comme la France où ces spectacles de souffrance animale font partie du patrimoine culturel. Un article du Code pénal réprimande les sévices et la cruauté que l’on peut faire subir aux animaux, mais il y a une exception pour les corridas et les combats de coqs. Souvent décriée par les défenseurs du droit animal, la tauromachie fait partie de ces traditions qui encore soulève des foules comme à Nîmes et à Arles où les arènes sont toutes les années pleine à craquer de touristes avides de cruauté. Les combats de coqs sont plus discrets, ils n’existent que dans certaines régions bien définies. Les gallodromes sont interdits par la loi, en créer de nouveau est passible de poursuites pénales.
Le Conseil constitutionnel se penche sur une question d’interdiction
La question qui va être débattue devant le Conseil constitutionnel, c’est l’égalité qu’il peut y avoir entre ces deux traditions ou les animaux sont en jeux. Construire de nouvelles arènes n’est apparemment pas interdit alors que pour les combats de coqs, les gallodromes ne peuvent désormais voir le jour, la réunion de ce mardi devra statuer sur cette différence quelque peu illogique.
Des animaux malmenés pour le plaisir du public
Le combat de coqs est une pratique très populaire dans le nord de la France, les ergots des animaux sont remplacés par des lames et cette tradition ancestrale va sans doute avoir énormément de mal à ne plus exister. Dans certains pays comme l’Asie et l’Amérique du Sud, ces combats sont courants et très appréciés. Faire appliquer la loi si toutefois il y a en une dans ces régions où les traditions priment avant tout va être bien compliquée, les combats de coqs et autres corridas ont sans doute encore de beaux jours à vivre sans que personne n’y puisse rien, une situation bien dommageable pour les animaux.
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