Une équipe scientifique vient de dévoiler un dispositif ingénieux, et qui permet, par une seule expiration, de détecter, par l’intermédiaire d’une puce intelligente, 17 maladies graves, avec en première ligne, des cancers. Ce nouveau procédé affiche un taux de fiabilité de 86%.
Un dispositif, pourvu d’une puce dernière génération, se basant exclusivement sur l’haleine, et sa présence en COV, pour détecter 17 maladies, dont de très nombreux cancers
Par le biais d’un moyen d’une simplicité extrême, évitant un panel de tests nombreux, dès 2010, des chercheurs de l’Institut technologique Technion d’Israël se vantaient, à juste titre, d’être arrivés à établir un diagnostic médical, d’une importance capitale : l’haleine était la voie pour détecter si une personne était cancéreuse. Leurs travaux, avec la persévérance et le sérieux nécessaires, ont abouti, à un dispositif, en cette fin d’année 2016, qui vient d’être dévoilé : ce dernier, affichant une efficacité probante, est dans la mesure, de détecter 17 maladies, par le biais d’une seule expiration. Le cancer du poumon est une de ces pathologies, mais pas seulement. Le dispositif ingénieux, étant associé à une intelligence artificielle (une puce dernière génération et nantie de nanoparticules en or), se base sur la détection, reposant sur une identification ciblée, de composés organiques volatiles, ou encore COV, et inhérents aux maladies, qu’il est apte à reconnaître.
Des années de recherche pour parvenir à un tel résultat, alliant une simplicité d’utilisation, et une efficacité, avec un taux de réussite de 86% : à quand une mise en vente ?
Avant de parvenir à ce résultat concluant, les chercheurs israéliens ont, si nous suivons leur cheminement intellectuel, et leurs étapes scientifiques, commencé à étudier l’haleine de 1400 patients. Cette première partie empirique a permis d’identifier, avec une réussite à souligner, 13 composés chimiques liés, de façon étayée, à un total, non négligeable, de 8 cancers. Une « carte d’identité », pour chaque maladie, a été ainsi établie. Le dispositif aurait une fiabilité, étant véritablement, des plus prometteuses, puisqu’elle culmine à 86%. Cependant, l’équipe hébraïque précise, qu’à ses yeux, cela demeure insuffisant. Il s’agit tout de même d’une avancée notable, selon le professeur Hossam Haick, chapeautant le projet, et ce pour deux motifs : une détection précoce de la maladie, suivie de la mise en route, si cela est jugé approprié, de tests, pour davantage de clarté. Les premiers symptômes ne doivent, en aucun cas, être négligés.
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