La rage, les Français connaissent très mal cette maladie, trop de personnes croient encore qu’elle a disparu ou qu’elle se soigne très facilement, alors que c’est tout le contraire, la rage est une maladie mortelle qui est toujours d’actualité, c’est malheureusement le triste constat qu’à pu mettre en évidence ce dernier sondage d’Holidog, une entreprise spécialisée dans la garde des animaux.
La journée mondiale contre la rage aura lieu le 28 septembre prochain, ce sondage démontre parfaitement que toutes les personnes interrogées ne connaissent que très peu l’évolution et la dangerosité de cette maladie mortelle. Le questionnaire a été remis à 3000 personnes et à plus de 278.000 membres de Facebook, 86% des sondés reconnaissent que la rage est une maladie grave et que la transmission comporte un risque pour l’être humain, mais la plupart ignore les modes de propagation de la maladie, 10% savent qu’un simple contact avec un animal infecté suffit à transmettre le virus, 3% sont conscients qu’être léché par un animal malade présente un réel danger.
La contamination d’un humain à un autre pour la rage est rare
La rage est une maladie virale qui touche les mammifères, dont les hommes, elle provoque une encéphalite, elle atteint le système nerveux central, ce qui explique les troubles et en particulier celui de l’hydrophobie, la peur panique de l’eau, elle est principalement transmise par les chiens, mais aussi par les renards et les chauves-souris, la rage est présente dans la salive de l’animal. La contamination d’humain à humain reste exceptionnelle.
Mieux informer autrui sur le danger de la rage et son fonctionnement
L’évolution de la maladie se fait vers le coma et la mort. Dans ce sondage, 64% des sondés interrogés estiment qu’une personne atteinte de la rage peut-être soignée, c’est complètement faux. La maladie est mortelle en l’absence de traitement et l’issue est malheureusement fatale lorsque les symptômes apparaissent. Cet été, le ministère de la Santé a fait paraître des brochures visant à informer la population sur cette maladie et prévenir les cas importés pour éviter qu’ils ne se déclarent en France.
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