Les cyclistes doivent respecter le Code de la route au même titre que les véhicules et les deux-roues, mais certains le mettent de côté.
Les cyclistes pourraient être concernés par de nouvelles amendes susceptibles de voir bientôt le jour. Très souvent, ils ignorent le Code de la route : refus de priorité, non-respect des panneaux et en particulier le « STOP ». Ils peuvent également bruler les feux rouges et d’autres utilisent les téléphones portables. Cette incivilité pourrait entrainer des mesures visant à les réprimander par des amendes de 4e catégorie divisées par deux. Par exemple, ils pourraient écoper d’un PV de 45.90 euros au lieu de 90 euros pour les conducteurs.
Des cyclistes concernés par de nouvelles amendes
Les cyclistes représentent 5 % des morts sur la route et 15 % des blessés graves. Ces chiffres ont été révélés par l’IFSTTAR (Institut Français des Sciences et Technologie des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux). Selon une circulaire de 2014, il « ne peut y avoir de retrait de points que pour les infractions commises au moyen de véhicules pour la conduite desquels un permis de conduire est exigé ». En parallèle, le Code la route évoque les cyclistes comme un véhicule qui possède au moins deux roues et qui est propulsé par l’énergie musculaire.
Les cyclistes et la suspension du permis de conduire
Par conséquent, les cyclistes s’exposent à une amende, mais pas à un retrait de point sur le permis de conduire dans la plus grande partie des situations. Il faut noter que si le cycliste commet une infraction grave comme un délit de fuite, la conduite en état d’ivresse ou la mise en danger d’une autre personne, il sera traduit en justice. Le tribunal peut juger alors le cycliste selon la gravité de l’acte et demander la suspension du permis. Jusqu’à présent les amendes étaient exclusivement pour la ville de Strasbourg qui a constaté une baisse du nombre d’accidents. Le gouvernement n’a pas encore statué sur toutes ces mesures visant à pénaliser plus sévèrement les cyclistes, mais le ministre de la Justice a souligné qu’il « reste une expertise juridique à faire ».
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