A Rennes, Maryvonne 83 ans est toujours sans domicile. Les squatteurs ont décidé de rédiger une lettre pour faire part de leur précarité.
Cette femme âgée ne peut pas rentrer chez elle à la suite du décès de son compagnon, Maryvonne propriétaire d’une petite maison à Rennes a voulu y retourner pour y couler une fin de vie heureuse loin des soucis et du chagrin de la perte de son mari. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme elle l’aurait souhaité, sa maison elle ne peut y vivre, car depuis elle a été squattée par une quinzaine de personnes sans scrupules. Ils vivent dans sa maison d’une façon illégale, la maison a été dégradée, la serrure changée et les murs tagués, ils ont même été jusqu’à inscrire sur la porte « il ne peut y avoir d’expulsion sans décision de justice ». La libération de la maison de Maryvonne devrait être compliquée, car la loi protège les squatteurs, une procédure est engagée, mais elle va être longue, peut-être plusieurs années.
A Rennes, les squatteurs n’ont pas peur des menaces
La semaine dernière des militants de l’extrême droite ainsi que des bonnets rouges avaient menacé les squatteurs, ils ont brisé une vitre, mais la police est arrivée sur les lieux pour éviter des incidents. Vendredi 8 mai, une manifestation aura lieu devant la maison de Maryvonne pour tenter de venir en aide à cette pauvre femme. Les squatteurs dans une lettre ont expliqué qu’ils étaient tous en situation de précarité et ils déclarent n’avoir jamais commis de violation de domicile, ils n’ont pas peur des menaces et des intimidations.
Maryvonne voudrait retrouver sa maison à Rennes
Maryvonne est désemparée, depuis deux ans que cette histoire perdure, elle voudrait simplement retrouver sa maison pour pouvoir y vivre au calme et loin de tous les tourments actuels, espérons que la justice fasse un pas vers cette pauvre femme tributaire de personnes qui la privent de son bien.
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