Une étude américaine inédite vient de révéler l’existence d’une catégorie de « super-seniors », dont l’intelligence serait de 20 ans inférieure à leur âge se situant aux alentours des 80 ans. Comme quoi la sénilité n’est pas du tout une fatalité. Le cortex cérébral joue un rôle-clé pour les bénéficiaires de ce capital intellectuel préservé. Suivez avec attention nos explications à venir.
Les « super-seniors » : des octogénaires dont le cerveau résiste, déjouant tous les pronostics établis, au temps qui passe
Face au temps que les Parques déroulent, nous ne sommes pas sur un pied d’égalité concernant un déclin cognitif longtemps jugé inexorable et relevant de la maladie d’Alzheimer ou non. C’est le fruit neuronal vertueux qui relève d’un étude relayée dans le journal scientifique JAMA. Après le cap dépassé avec brio des 80 ans, le cerveau d’une nouvelle catégorie d’individus, qu’on méconnaissait jusqu’alors, les « super-seniors », perdrait beaucoup moins de volume que la large majorité des personnes de leur tranche d’âge et auraient par conséquent le bénéfice de conserver une mémoire autant vive que vivace que les personnes d’une tranche d’âge beaucoup plus jeune : les 50-65 ans. C’est leur cortex cérébral, blindé à l’épreuve des années, qui les épargnerait.
L’épaisseur préservée du cortex cérébral des « super-seniors » est ce qui explique leur jeunesse intellectuelle inhabituelle
Cette étude, qui ôte à la démence sénile son caractère assimilé à une quasi-fatalité plus le vieillissement s’accentue, s’est déroulée de la manière qui va suivre : les chercheurs américains ont suivi, avec acuité et assiduité, durant 18 mois, un panel de 36 volontaires : 24 « supers-seniors » de plus de 80 ans et 12 personnes ayant un âge équivalent et dotées d’une éducation similaire. L’ensemble de leurs cerveaux-cobayes ont sollicités pour être soumis à des tests de mémoire ainsi que des IRM. L’imagerie par résonance magnétique a éclairé les scientifiques sur l’épaisseur du cortex cérébral de l’ensemble des participants qui s’affine normalement avec l’âge. Le cortex cérébral se révèle être le siège de fonctions cognitives importantes : le langage et la mémoire.
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