The Last of Us saison 2 épisode 1 : notre avis après l’avant-première, entre frissons et frustrations
Le grand retour de la série : inquiétudes ou promesses tenues ?
Comme beaucoup, j’avais cette question en tête en m’installant pour découvrir le premier épisode de la saison 2 de The Last of Us : est-ce qu’ils vont réussir à faire mieux que la saison 1 ? Est-ce qu’on va retrouver cette intensité, cette humanité brute ? Et surtout, comment vont-ils adapter la deuxième partie du jeu qui, on le sait, est bien plus complexe ?
Ce qu’on retient du premier épisode
| Éléments clés | Points forts | Points faibles |
|---|---|---|
| Narration | Profondeur émotionnelle, rythme maîtrisé | Quelques longueurs dans l’intro |
| Personnages | Bella Ramsey & Isabela Merced : duo marquant | Ellie peine à paraître plus âgée |
| Ambiance | Photographie et tension sonore impeccables | Poncifs sur l’adolescence d’Ellie |
| Adaptation | Fidélité enrichie par de nouveaux angles | Moins de mystère que dans le jeu |
| Nouveaux visages | Abby (Kaitlyn Dever), Dina (Isabela Merced), psy (Catherine O’Hara) | Introduction dense d’un coup |
Une suite fidèle mais plus audacieuse
Dès les premières minutes, j’ai senti que les showrunners ont choisi une voie un peu différente : plus mature, plus posée, mais toujours aussi tendue. C’est comme si la série avait grandi avec ses personnages. Oui, on est toujours dans l’univers post-apocalyptique qu’on adore, mais il y a un truc de plus. Une profondeur psychologique accentuée par l’arrivée inattendue d’une psy, jouée par la formidable Catherine O’Hara – un choix que je n’avais pas vu venir, mais qui apporte une vraie nouveauté.
Abby, Dina, Ellie… une galerie de personnages en expansion
Et là, on arrive à un point fort de l’épisode : les nouvelles têtes. On découvre Abby (Kaitlyn Dever), avec ce mélange glaçant de douleur et de colère. Elle n’est pas encore très présente, mais déjà marquante. Et que dire de Dina, jouée par Isabela Merced ? Elle crève l’écran, notamment lors de cette scène intime avec Ellie… que j’ai trouvée à la fois touchante et un peu déséquilibrée. Parce que oui, Ellie a du mal à paraître plus âgée. C’est peut-être un détail, mais quand on veut montrer un bond de 5 ans, ça compte.
Ce qui fonctionne toujours aussi bien
Malgré quelques maladresses, la série reste bluffante sur plusieurs aspects :
- La tension visuelle et sonore : la scène du supermarché m’a littéralement fait sursauter.
- Les silences bien utilisés : rares sont les séries qui savent dire autant sans paroles.
- L’intégration du gameplay dans la mise en scène : un clin d’œil malin pour les fans du jeu.
- L’alchimie entre les acteurs : Pedro Pascal est toujours aussi juste, Bella Ramsey, malgré son apparence juvénile, apporte une énergie à la fois fragile et explosive.
Mais… quelques accrocs au tableau
J’ai aussi relevé quelques points qui m’ont un peu fait tiquer :
- Le rythme de l’introduction : on sent qu’ils veulent poser beaucoup de choses vite, peut-être trop vite.
- La caractérisation d’Ellie ado : entre Nirvana à fond et baston à mains nues, j’ai trouvé certains choix un peu clichés.
- Le manque de mystère autour d’Abby : contrairement au jeu, ses intentions sont assez vite dévoilées.
Mais bon, soyons honnêtes, ce sont des détails face à la qualité globale de l’épisode.
Ce qu’on peut attendre de la suite
Ce premier épisode donne clairement le ton : The Last of Us saison 2 veut aller plus loin, plus fort, tout en respectant ce qui a fait son succès. Il faudra plusieurs saisons pour tout raconter, mais cette entrée en matière est solide. J’ai aimé qu’ils prennent des risques, qu’ils osent des détours narratifs. Et surtout, j’ai ressenti ce que j’attends d’une grande série : de l’émotion, de la tension, et un univers riche dans lequel j’ai envie de replonger.
Alors oui, il y a encore des choses à peaufiner, mais on tient là un très bon départ. Et toi, tu comptes regarder The Last of Us saison 2 épisode 1 dès sa sortie ?



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