Mobilisation du 18 septembre : un enseignant du primaire sur trois répond à l’appel à la grève, selon les syndicats
Le jeudi 18 septembre 2025 s’annonce comme une journée difficile pour l’éducation nationale, avec une mobilisation des enseignants du primaire qui promet d’être significative. Selon les syndicats enseignants, notamment le SNUipp-FSU, environ un tiers des professeurs des écoles devraient se joindre à la grève du 18 septembre. Ce mouvement social répond à des revendications pédagogiques pressantes face à des mesures d’économies budgétaires jugées brutales. La tension monte dans les écoles primaires où le manque de moyens se fait déjà sentir et alimente la colère des enseignants du primaire. Que signifient ces chiffres alarmants pour la qualité de l’enseignement et la stabilité de l’école en cette rentrée ? À travers cet article, je vous propose de décrypter cette mobilisation enseignante, ses enjeux et ses implications concrètes pour les écoles primaires, tout en vous apportant un regard objectif sur les revendications syndicales.
Estimation de la participation | Syndicats concernés | Domaines affectés |
---|---|---|
Un tiers des enseignants du primaire | CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires | Écoles primaires, collèges, lycées |
Les raisons derrière la mobilisation enseignante du 18 septembre
Pourquoi une telle mobilisation du mouvement social dans le secteur de l’éducation nationale ? La réponse se trouve principalement dans des revendications pédagogiques et budgétaires. La première cause est une crise profonde dans le financement des écoles primaires, qui impacte directement la qualité de l’enseignement.
Les principales revendications des syndicats enseignants :
- Augmentation des salaires pour faire face à la hausse du coût de la vie en 2025
- Meilleurs moyens pour accompagner les élèves en difficulté
- Réduction de la surcharge de travail, notamment en termes d’heures supplémentaires
- Plus de personnel pour garantir un encadrement serein et efficace
Les représentants syndicaux dénoncent aussi une gestion « à flux tendu » qui fragilise l’école, notamment dans les zones rurales ou défavorisées. Plus concrètement, plusieurs écoles primaires voient leur personnel éducatif diminuer ou fonctionner avec des classes surchargées, ce qui nuit à l’apprentissage.
Les impacts attendus dans les écoles primaires
Une grève du 18 septembre dans l’éducation nationale pourrait engendrer des perturbations majeures. Des classes sans enseignants, des accueils périscolaires réduits, et une surcharge pour les élèves déjà fragilisés, comme je l’ai vécu lors d’un mouvement précédent. Imaginez votre enfant qui, du jour au lendemain, doit se retrouver sans professeur ou avec un effectif doublé. La qualité de l’enseignement en souffre, tout comme la sérénité dans les classes.
Ce contexte soulève la question : jusqu’où peut-on réduire l’investissement dans l’éducation sans en payer le prix fort ? La mobilisation enseignante du 18 septembre ne doit pas être perçue comme une confrontation purement syndicale, mais plutôt comme une alerte sur la dégradation de l’école publique.
Les enjeux de la grève du 18 septembre pour l’avenir de l’éducation
Les enjeux sont nombreux : sécurité de l’emploi pour les enseignants, amélioration des conditions de travail, renforcement des moyens pour gérer l’augmentation du nombre d’élèves, et enfin, un dialogue constructif avec le gouvernement. La mobilisation enseignant de cette date représente une étape cruciale dans le mouvement social contre les mesures budgétaires restrictives, déjà dénoncées par plusieurs syndicats.
Une inquiétude partagée par de nombreux parents et acteurs du monde éducatif : si cette mobilisation du 18 septembre n’obtient pas de réponses concrètes, la qualité de l’enseignement pourrait continuer à se détériorer, avec comme conséquence une école moins inclusive, moins équitable, et peu prête à relever les défis du XXIe siècle.
Ce qu’il faut retenir
- Une hausse des revendications pour l’amélioration des conditions d’enseignement
- Une participation massive expected dans les écoles primaires
- Un appel à l’action lancé par tous les syndicats enseignants
- Des perturbations importantes dans le fonctionnement des écoles si le mouvement se poursuit
- Une pression sur le gouvernement pour répondre aux revendications pédagogiques
FAQ : ce qu’il faut savoir sur la mobilisation du 18 septembre
1. Pourquoi les enseignants du primaire font-ils grève le 18 septembre ? La majorité des syndicats, notamment le SNUipp-FSU, revendiquent des mesures pour mieux financer l’école, augmenter salaires et moyens. La baisse des investissements publics a alimenté cette crise.
2. Quelles sont les conséquences possibles pour les élèves ? En cas de grève massive, des classes sans enseignants ou surchargées pourraient perturber le déroulement normal de la scolarité, affectant particulièrement les plus fragiles.
3. Comment le gouvernement pourrait-il réagir ? En répondant favorablement aux revendications ou en proposant des négociations constructives, pour éviter une dégradation plus profonde du climat scolaire.
En somme, la mobilisation du 18 septembre constitue un enjeu majeur pour l’avenir de l’école en France, mobilisant syndicats enseignants et représentants syndicaux autour de revendications légitimes. La grève du 18 septembre est un signal fort destiné à alerter les décideurs sur la nécessité de réinvestir dans l’éducation nationale pour garantir un avenir pérenne aux écoles primaires.
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