Le Doliprane pédiatrique a été la cible d’une vive polémique et donc une source d’inquiétudes voire de stress pour de nombreux parents. Ces derniers ont été rassurés, car les risques pour les enfants ne seraient pas avérés.
Le colorant du Doliprane pédiatrique inscrit dans le groupe 3
Le Doliprane pédiatrique a tendance à être pris par les enfants et lorsqu’une telle information nocive arrive sur le devant de la scène, la panique enveloppe la toile. Une pétition s’est focalisée sur l’un des colorants présents dans ce médicament à savoir l’azorubine. Ce dernier a donc été pointé du doigt à cause d’un classement au sein du groupe 3. Il est en réalité présumé cancérigène, mais ce n’est pas le seul problème référencé par cette pétition.
Les doses à respecter pour cet antalgique en fonction du poids de l’enfant
Pourtant, le Doliprane pour les enfants est un simple antalgique qui est prescrit pour la fièvre ou la douleur. Peu d’effets secondaires ont été référencés selon Vulgaris Medical lorsque les doses ont été celles prescrites par le médecin en adéquation avec les recommandations. Par exemple, chez un nourrisson, il ne faudra pas dépasser un suppositoire ou un sachet de 100 mg lorsqu’il a atteint le poids de 5 voire 8 kg. Les doses conseillées augmentent en fonction du poids, mais elles ne peuvent excéder 300 mg par prise chez un enfant de 15/24 kg.
L’E122 ne serait pas aussi dramatique, car aucun lien n’a été trouvé
Toutefois, l’azorubine identifié sous le numéro E122 aurait tendance à amplifier l’hyperactivité et il est même plus rarement considéré comme un potentiel allergène, une source d’asthme et selon cette pétition, il pourrait même être à l’origine de troubles intestinaux. C’est pour cette raison que la panique a envahi rapidement les parents qui sont nombreux à proposer du Doliprane pédiatrique à la fraise notamment pour favoriser la prise du médicament, car nous savons combien il est difficile de donner un tel produit à un enfant. Sanofi souhaite rassurer les parents en précisant que ce colorant est tout à fait autorisé et l’auteur de M2dicaments sans ordonnance annonce qu’aucune étude n’a pu établir un lien entre les faits reprochés et ce colorant visible dans l’alimentation.
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