Depuis plusieurs années, ce médicament est prescrit ainsi que son générique aux patients pour traiter certaines formes d’épilepsie et les douleurs caractérisées par les brûlures, les décharges électriques. Ce remède agit sur le système nerveux, mais malheureusement son usage est détourné de sa véritable fonction soignante en stupéfiant par des patients. L’agence nationale de sécurité du médicament ANSM vient d’alerter les médecins sur le sujet, des risques de dépendance de cet antiépileptique sont avérés.
Un antiépileptique peut conduire à une addiction
Les premiers abus datent de 2010 en Europe, au réseau d’addictovigilance en France depuis 2011. Au vu de cet usage détourné, des études ont été menées auprès des malades. Comme de nombreux médicaments, actuellement, sur le marché de la santé, le Lyrica est détourné de sa fonction première. Une augmentation de ce produit peut conduire le patient ou celui qui le prend vers une dépendance, un abus nocif similaire à la prise de stupéfiants tels que l’héroïne, la cocaïne ou tout autre produit de ce genre.
L’autorité sanitaire a pointé du doigt le Lycira, le dernier bilan d’addictovigilance a mis en évidence que ceux à qui était ce traitement s’en procuraient bien souvent de manière illégale, en falsifiant les ordonnances. Les patients consulteraient plusieurs professionnels de santé pour se faire prescrire ce médicament en plusieurs exemplaires.
Les médecins doivent redoubler de vigilance
L’agence nationale du médicament tient à rappeler que ce remède doit être prescrit avec une grande surveillance surtout pour les patients qui présentent des signes de toxicomanie. Pour ceux qui veulent arrêter le traitement, il faut être extrêmement vigilant sinon cela peut poser quelques problèmes de santé. Le traitement ne doit jamais être interrompu de manière brutale, le sevrage doit s’effectuer sur plusieurs jours, car sinon des symptômes comme des nausées, des sueurs, une certaine dépression, des insomnies sont à redouter.
Des abus qui ne concernent pas seulement ce médicament
Les consommateurs de substances illicites sont les plus exposés aux risques d’abus que ce soient les anti douleurs opiacés, les médicaments pour le mal des transports, ils sont détournés de leur usage premier notamment chez les jeunes, plusieurs cas d’abus ont été constatés chez les adolescents. Les professionnels de santé doivent redoubler de vigilance, car ces médicaments sont une porte ouverte vers des abus, des dépendances.
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