Les adolescents ont décidé de détourner de nouveaux médicaments comme ceux destinés au mal des transports. Il a donc été décidé de les retirer de la vente libre pour ne pas favoriser cet approvisionnement nocif pour la santé.
Un effet de somnolence recherché avec des molécules
Maux de tête, vomissements, nausées… C’est le quotidien des personnes malades dans les transports : bateau, avion, voiture… Elles ont généralement recours au Mercalm ou au Nausicalm, mais ces deux médicaments ne seront plus accessibles en vente libre à cause de l’abus identifié par l’ANSM. Les adolescents utilisent ces molécules de façon déraisonné, cela a occasionné depuis le 1er janvier 2003, près de 59 cas d’abus. Ces adeptes ont tendance à recherche l’effet de somnolence qui est acquis grâce au mélange effectué avec diverses boissons. De plus, il est primordial de révéler que des personnes auraient été abusées sexuellement après une telle consommation.
Ces médicaments auraient été utilisés également par des personnes souffrant de troubles psychiques, la somnolence était aussi désirée.
Les désagréments des abus observés par l’ANSM
Lorsque l’utilisation est destinée à des fins récréatives et de façon régulière et exagérée, une dépendance apparaît et, lorsque la surdose est constatée, l’ANSM a signalé que d’autres troubles étaient mis en évidence, convulsions, accélération du rythme cardiaque, confusion mentale, perte de mémoire et problèmes respiratoire. Le directeur du service de psychiatrie et d’addictologie a précisé que ces médicaments pouvaient entraîner des décès chez les personnes qui les utilisent de façon détournée et le surdosage provoquerait une addiction. Lorsqu’elles veulent arrêter de prendre ces médicaments, le danger est réel pour la santé et selon les propos de ce même professeur, ce comportement addictif serait le miroir d’un mal-être d’une certaine jeunesse.
Détourner des médicaments pour en faire des drogues
Ils tentent d’échapper aux réalités de la vie en essayant diverses substances que l’on peut trouver en vente libre dans les officines. On constate de plus en plus de cas similaires, les jeunes s’emparent de certains médicaments pour en faire des drogues et ce comportement irresponsable pénalise bon nombre de personnes. L’ANSM demande aux professionnels de santé de redoubler de vigilance au vu de demandes suspectes de la part d’adolescents ou de jeunes adultes. Cette affaire semble faire échos à d’autres pratiques comme le détournement du sirop contre la toux.
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