Une nouvelle étude vient de mettre en évidence que les Français ne suivraient pas correctement leurs traitements médicaux prescrits par leur médecins traitant surtout ceux souffrant d’asthme, de diabète, d’hypertension artérielle. Comme tout le monde sait, prendre des médicaments tous les jours, tous les mois voire des années, à heure fixe peut vite devenir un casse tête, une routine qui dérange mais faire l’impasse sur ces prescriptions peut malheureusement avoir un impact sérieux pour la santé.
Pourquoi les patients se lassent-ils de leurs médicaments ?
Dans la dernière étude menée par QuintilesIMS, le CRIP nous informe que les patients ont du mal à être rigoureux, surtout au début du traitement, il faut aussi se focaliser sur les renouvellements, la prise de médicaments devient très vite un fardeau pesant, le patient a du mal à intégrer que cette prescription est nécessaire pour le maintien de sa santé, le processus est parfois long avant le déclic. Un élément rentre en jeu, lorsque le traitement est changé car le précédent ne fonctionnait pas ou il y avait des effets indésirables, le patient hésite, sa confiance est mise à l’épreuve, il appréhende cette nouvelle médication, ce qui peut conduire à des oublis, la prescription de génériques provoque aussi le doute, la bonne efficacité chez certains patients.
Quelles sont les pathologies qui suscitent le plus d’oublis ?
Selon cette dernière étude, les maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle et l’asthme seraient concernées par cette négligence. Les patients qui souffrent de ces problèmes respiratoires sont ceux qui on le plus de mal avec le bon suivi des traitements, les médicaments rappellent la pathologie, on se rend compte que l’on est malade, c’est souvent désagréable, problématique, déstabilisant chez de nombreuses personnes, elles se sentent alors fragilisées. Pourtant les asthmatiques, s’ils ne suivent pas correctement leurs traitements finissent par être hospitalisés en réanimation, en situation d’urgence médicale. D’après l’étude, l’envoi d’un SMS ou une meilleure éducation thérapeutique suffirait à faire la différence. Les auteurs de l’enquête recommande également de mieux rémunérer les médecins lorsque leurs patients sont de bons élèves. Ce manque de régularité a forcément un coût pour la sécurité sociale, plus de neuf milliards d’euros par an selon une étude parue en 2014.
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