Le burn-out n’est pas considéré comme une maladie professionnelle, mais au vu de son amplification, la situation pourrait changer.
Fatigue intense, réduction de la productivité, ras-le-bol généralisé… Ce sont les principales caractéristiques du burn-out et cette maladie apparue pour la première fois en 1969 a tendance à se répandre dans le travail. La situation en France est dramatique et elle demande une attention particulière et c’est pour cette raison qu’elle pourrait être considérée prochainement comme une maladie professionnelle. Le burn-out qui se caractérise par un épuisement est différent de la dépression, car dans cette dernière le travail n’explique pas ce contexte de mal-être.
Le burn-out doit être inscrit comme une maladie en lien avec le travail
Le burn-out favorise le stress chronique et depuis les années 90, la fréquence est de plus en plus importante. Désormais, les salariés sont nombreux à demander un arrêt de travail à cause de cet épuisement professionnel. Dans une tribune relayée par le Journal du Dimanche, les parlementaires ont décidé de se pencher sur ce phénomène, car les élus demandent la reconnaissance du burn-out comme une maladie professionnelle. Ils estiment que les responsables doivent prendre en charge la succession de maux, car le travail est la cause de ce mal-être qui peut prendre une tournure dramatique. Les députés souhaitent ainsi que le stress post-traumatique dans le milieu salarial et la dépression consécutive à un épuisement profond soient reconnus.
Le burn-out au cœur d’un changement de financement
Si le burn-out était décrit comme une maladie professionnelle, le financement serait différent. Par conséquent, cet épuisement serait pris en charge dans le cadre d’un accident du travail et des maladies professionnelles et il faut noter que ce seraient les cotisations patronales qui seraient à l’origine du financement. Or, actuellement, les personnes qui souhaitent prendre un arrêt de travail en lien avec le burn-out sont prises en charge par la Sécurité sociale. Ce sujet est donc important, car l’épuisement toucherait un salarié sur quatre sur le sol français. De plus, le burn-out ne doit pas être négligé, car il peut déboucher sur de l’anxiété, des troubles de l’alimentation, des pensées suicidaires, et dans certains cas, des problèmes de toxicomanie sont observés.
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