La première pilule contraceptive a été mise au point en 1956, il faudra attendre 1974 pour que la contraception soit véritablement libéralisée, remboursée par la sécurité sociale. Depuis l’antiquité, les femmes ont tenté par de multiples moyens de maîtriser avec plus ou moins de succès leur fécondité. Cet objectif a été enfin atteint avec l’arrivée de la pilule, elle a libéré sexuellement la vie des femmes ainsi que les valeurs culturelles. Aujourd’hui, certaines se tournent vers le passé pour ne pas imposer à leur organisme des hormones.
Quelques méthodes naturelles sont efficaces comme moyens de contraception
Le Sida qui s’est développé ces vingt cinq dernières années dans le monde a fortement tempéré la libération sexuelle permis par la pilule, le préservatif est entré dans la course comme moyen de protection pour les maladies sexuellement transmissibles mais aussi comme contraceptif. Choisir le moyen de contraception qui convient le mieux est bien souvent une étape difficile. La majorité des femmes sélectionnent seules sans vraiment connaître les techniques existantes. Différents types sont disponibles, il y a ceux qui bloquent l’ovulation comme la pilule, l’anneau vaginal, le timbre, ceux qui empêchent la rencontre entre les spermatozoïdes avec l’ovule comme le préservatif, le diaphragme, les spermicides et ceux qui empêchent la nidation de l’œuf comme le stérilet. Toutes ces méthodes permettent au couple le contrôle des naissances. Aucune n’est fiable à 100% et valable tout au long de la vie.
Le taux d’échec avoisine les 40 % pour certaines méthodes naturelles
Les femmes ont lutté pendant de longues années pour sortir du carcan masculin, choisir le moment où elles avaient envie d’être mère. La pilule a libéré toutes ces femmes pourtant il semblerait que certaines aujourd’hui reviennent à d’anciennes méthodes contraceptives, plus de 10% des Françaises opteraient pour le retrait, la température, l’observation des glaires selon des faits relayés par le Parisien. Le médecin secrétaire général du collège national des gynécologues obstétricien français a déclaré que les femmes avaient le goût du risque, elles ne veulent pas imposer à leur organisme des hormones durant des années. Celles qui sont plus geek se tournent vers leur smartphone, l’application Natural cycles fait actuellement un malheur auprès des jeunes femmes. Le principe : prendre sa température tous les matins pour contrôler la fécondité. Toutes ces méthodes vintage vont-elles vraiment concurrencer la pilule ? Leur taux d’échec est estimé à 30/40%.
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