Ils peuvent avoir des effets plus ou moins graves sur la santé, outre les risques d’accidents au volant, les hémorragies gastriques chez les personnes âgées, la diminution de la libido, les troubles de l’érection, ils entraînent également une certaine forme d’accoutumance. Pour les femmes enceintes, les conséquences peuvent être dramatiques pour le bébé. Lors du premier trimestre de grossesse, le risque de développer des malformations congénitales est avéré. Les conclusions de cette étude ont été publiées dans Plos One, elles démontrent à nouveau que les antidépresseurs sont un véritable danger pour la santé de l’enfant.
Les antidépresseurs représentent un progrès certain contre la déprime
L’agence nationale de sécurité des médicaments a déjà alerté les médias sur le sujet au mois de mai dernier, elle lance une enquête pour connaitre le nombre de femmes concernées par les prescriptions d’antidépresseurs. Les chercheurs de l’université de Swansea au Royaume-Uni ont élaboré une étude en récoltant les données médicales de plus de 500.000 femmes enceintes au Danemark, en Norvège, au Pays de Galles entre 2000 et 2010. Parmi toutes ces futures mères, plus de 13.000 étaient soignées avec des antidépresseurs au cours de leur premier trimestre de grossesse, 14.000 enfants sont nés avec des malformations congénitales.
Les scientifiques soulignent que le risque existe même si l’augmentation reste modérée. Ils demandent aux médecins de revoir les prescriptions d’antidépresseurs, en cas de troubles dépressifs légers, ils peuvent être remplacés par de la psychothérapie. Les auteurs de cette étude veulent rappeler qu’il ne faut jamais arrêter ce genre de traitement sans en avoir préalablement discuté avec un professionnel de santé.
Un risque pour l’enfant à ne pas négliger
De nombreuses femmes enceintes se posent la question légitime sur les effets des antidépresseurs sur leur santé et celle de leur bébé. Le nombre de ces ordonnances a augmenté ces dernières années. La plupart des antidépresseurs sont conçus pour agir sur la sérotonine, un neurotransmetteur, elle est présente dans tout l’organisme, elle joue un rôle sur le système nerveux, digestif, cardio-respiratoire et hormonal. Elle affecte le sommeil et l’appêtit. C’est pourquoi tous ces antidépresseurs peuvent avoir des effets différents sur le corps, sur le fonctionnement psychologique. Les femmes enceintes qui prennent des antidépresseurs au cours des trois premiers mois de grossesse, la probabilité que leur bébé puisse souffrir de complications à la naissance est donc accrue.
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