Les IST sont des affections transmises lors des relations sexuelles, il existe une trentaine de ces maladies. En France, elles sont en augmentation depuis les années 1990, le recours au dépistage est également en hausse, ce qui reste une très bonne chose. Les plus fréquentes et les plus récalcitrantes aux traitements antibiotiques sont la Gomorrhe, la Chlamydia, la Syphilis. Les professionnels de santé s’inquiètent de cette résistance aux antibiotiques. L’OMS vient de publier à ce sujet, de nouvelles directives thérapeutiques pour ces affections.
Les antibiotiques ont rendu les IST résistantes
Partout dans le monde, ces maladies sexuellement transmissibles se multiplient et nuisent aussi à la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes. Des pathologies graves en découlent parfois, elles sont mortelles comme a pu souligner le directeur des départements santé reproductive à l’OMS. Dans un communiqué, on apprend que 131 millions de personnes ont contracté la chlamydia, 78 millions la gonorrhée, 5,6 millions la syphilis. Ces trois affections sont dues à des bactéries, elles se soignent avec des traitements antibiotiques. Depuis quelques années, il s’avère qu’ils deviennent quelque peu inefficaces en raison d’une mauvaise utilisation.
Un risque multiplié par 2 de contracter le virus du Sida
Ces maladies si elles ne sont pas correctement soignées, des complications graves peuvent alors survenir chez les femmes enceintes et les nouveaux nés : des grossesses extra-utérines, des fausses couches, des décès de nourrissons sont malheureusement à déplorer. Ces IST multiplient par deux ou par trois le risque de contracter le Sida. La Gonorrhée, la Chlamydia peuvent également provoquer chez la fille ou le garçon la stérilité.
Se focaliser sur l’efficacité des traitements
Afin de mieux lutter contre ces maladies, l’OMS insiste sur le fait qu’il faut absolument les traiter avec un antiobitique adapté ainsi qu’un bon dosage et surtout au bon moment afin de limiter la propagation de la maladie. Elle appelle les autorités sanitaires nationales à mieux adapter les traitements médicamenteux. Le préservatif reste un bon moyen pour se protéger des maladies sexuellement transmissibles. Ils doivent être utilisés correctement, systématiquement, il reste une bonne alternative pour se prémunir de toutes ces maladies, notamment du VIH.
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