L’année 2015 a pourtant été très éprouvante pour une grande partie de la population française, chômage, perte du pouvoir d’achat, insécurité, mais les Français ne se sont pas laissés aller à la surmédication de produits palliant les troubles anxiolytiques. C’est plutôt une bonne nouvelle. Les dernières statistiques qui viennent d’être transmises par la caisse d’assurance maladie et reliées par le quotidien LePoint nous renseignent sur les tendances et les résultats démontreraient que la consommation de ces médicaments aurait connu une baisse par rapport à 2014.
702 999 anxiolytiques en moins pour 2015
En 2015, les anxiolytiques comme Temesta, Lexomil ont diminué plus de 702.999 de boites en moins soit 48 974 172 boites en 2015 contre 49 677 171 en 2014, une baisse de 1,41%. Faut-il voir en ces chiffres un meilleur contrôle du stress de la part des Français, seraient-ils plus conscients que cette médication peut malheureusement devenir addictive ou seraient-ils simplement en train de se cacher un mal-être sous-jacent ?
Une réduction de 3.26% pour les médicaments destinés à favoriser l’endormissement
Les somnifères ont eux aussi été moins consommé, 6 511 693 boites en 2015 contre 6 731 628 en 2014, soit une baisse sensible de 3,26%, seuls les antidépresseurs ont augmenté de 0,67%. Toutes ces données relevées sont plutôt encourageantes et même si plus de 10 millions de personnes dans notre pays consomment des anxiolytiques, l’année morose que fut 2015 n’a pas fait basculer les Français vers une consommation déraisonnée. Les traumatismes qui affectent l’être humain peuvent être supporter de différentes façons, certains encaissent les aléas plus ou moins graves de la vie avec un optimisme combattant quant à d’autres, ils ne peuvent pas continuer à vivre sans prise d’anxiolytiques et autres somnifères, certains même refusent les traitements, car ils estiment pouvoir aisément s’en passer alors que les fêlures cachées, refoulées sont encore bien plus destructrices pour l’organisme.
Les attaques terroristes de 2015 n’ont pas eu d’impact sur la consommation
Les évènements qui ont secoué la capitale au mois de novembre dernier ont rapproché les Français, la solidarité a été forte et collective, se parler, s’aider, se sentir utile à l’autre, tous ces facteurs aident la personne à se prendre en main et de ce fait, la consommation de tranquillisants n’est pas forcément obligatoire. La prise d’anxiolytiques peut aider les personnes les plus sensibles, les plus exposées aux attaques terroristes et faire l’impasse de ces traitements lorsque le mal-être est trop présent est aussi grave que d’en consommer en excès. L’anxiété doit être traitée d’une manière ou d’une autre, la refouler, c’est mettre sa santé en danger.
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