Les scientifiques ont voulu tenter d’explorer le sujet de la méningite à méningocoque. L’université de Wurzburg en Allemagne et l’institut Pasteur à Paris ont réalisé une enquête, les conclusions ont été publiées dans la revue Plus One.
La transmission sexuelle révélée pour la méningite à méningocoque
Au vu des résultats obtenus ont permis de déterminer que les méningites à méningocoques pouvaient se transmettre chez les hommes qui ont des rapports intimes avec d’autres hommes. Cette bactérie touche normalement les enfants et les adolescents, elle provoque des méningites, des septicémies, elles sont également responsables d’épidémies. La bactérie est normalement transmissible par voies respiratoires ou salivaires. La découverte allemande et française suggère que les méningocoques peuvent se modifier, s’adapter aux milieux qu’ils rencontrent, cela pourrait encore se développer selon Le Dauphiné Libéré.
Le méningocoque est une bactérie qui est présente au fond de la gorge
Certaines personnes sont concernées, environ 10% de la population en est porteuse à un moment donné. L’infection débute brutalement, se présente sous deux formes différentes, la méningite ainsi que la septicémie à méningocoque. Avant cette dernière découverte, la transmission connue était seulement salivaire ou respiratoire uniquement de personnes à personnes. Par exemple avec des postillons, des baisers, mais en aucun cas par l’intermédiaire d’objets, d’eau ou d’animaux. Les méningocoques sont responsables en France chaque année de 500 à 800 cas. Depuis 2010, le vaccin est recommandé pour tous les nourrissons dès l’âge de 12 mois.
Une mutation de la bactérie est en cause
L’épidémie de 2013 survenue en Europe et aux États unis a été utilisée pour étendre la vaccination aux personnes de plus de 25 ans en Allemagne et en France, tout particulièrement celles qui fréquentent la communauté gay. Cette dernière découverte a démontré que la bactérie avait subi une adaptation au niveau génétique tout en passant dans le sang et de s’y multiplier. Cette étude met en évidence que les méningocoques se modifient rapidement. Rappelons que la septicémie, infection du sang et des organes si elle n’est pas soignée à temps peut laisser des séquelles neurologiques particulièrement importantes et parfois entraîner le décès, 20 à 30% des cas.
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