Alors que les protections féminines plus particulièrement les tampons hygiéniques ont fait polémique il y a quelque temps de cela, c’est au tour des préservatifs d’être sur le devant de la scène. Une suissesse de 32 ans lance la marque Green Condom. Leur composition est indiquée à 100% sur les emballages, il n’y a donc aucune mauvaise surprise. Les Français sont de plus en plus soucieux de ce qu’ils achètent, de ce qu’ils mettent dans leur assiette, le bio prend une part importante sur le marché. Les produits intimes par contre sont bien souvent laissés de côte, on n’y prête moins attention.
Les préservatifs que proposent cette suissesse sont sans goût, sans odeur, en un mot naturels
Les préservatifs sont fabriqués en latex ou en polyuréthane. 3000 ans avant JC, les soldats Égyptiens souhaitant se protéger des maladies vénériennes utilisaient des boyaux de moutons ou des vessies de porc. Le premier préservatif en latex sera quant à lui fabriqué en 1880, ce nouveau modèle aura que très peu de succès, il faudra attendre 1930 pour qu’enfin il se démocratise un peu auprès de la population. Les quatre leaders sont Durex, Manix, Hansaplast et Juva. Depuis 2005, les fabricants cherchent à renouveler l’image médicale en instant sur l’effet plaisir, une sensation extrême, une valeur ajoutée qui permet d’augmenter les prix.
La première marque certifiée par le logo Végan Européen Green Condom Club arrive sur le marché
Elle est garantie sans caséine (une protéine du lait) qui est utilisée par l’industrie pour rendre les préservatifs doux, plus fins, cela peut provoquer des allergies chez certaines personnes. Ces préservatifs sont aussi sans paraben, sans gluten, sans arômes, leur efficacité est certifiée. Tous ceux qui sont adeptes du Végan, qui veulent une totale transparence sur les produits qu’ils utilisent au quotidien trouveront dans cette marque une réelle clarté de fabrication. Les préservatifs sont en vente en ligne au prix de 4,90 euros les trois, 12,90 euros les dix.
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