Aujourd’hui, malgré des engagements, les compositions des tampons hygiéniques des principales marques que l’on trouve dans le commerce restent pour la plupart mystérieuses. Les ingrédients contenus dans ces protections féminines ne sont pas toujours détaillées sur les emballages. Le problème, c’est que personne ne connaît véritablement comment sont conçus les tampons. L’Europe a du mal à imposer aux industriels une clarté sur les différents composants.
La composition des tampons pourrait entraîner un choc auprès des utilisatrices
Les femmes devraient se montrer plus vigilantes vis-à-vis des protections intimes. Des pétitions ont circulé sur la toile, elles ont remporté un vif succès, la démarche intéresse de nombreuses femmes mais pas assez encore pour que les choses changent. Une femme utilise environ 15.000 tampons tout au long de sa vie. Il faut tout de même savoir qu’ils sont blanchis au chlore, ce qui peut provoquer des dépôts de dioxine en quantité infime sur ces protections d’hygiène intime. D’après certaines analyses réalisées, ils contiendraient des polluants chimiques, du Glyphosate, la nocivité de cet herbicide n’est plus à prouver. Des centaines de chocs toxiques (intoxication violente fatale dans 5 à 10% des cas dont le tampon peut être déclencheur) ont été recensés. Ils doivent être changés très régulièrement, ne jamais le garder plus de 8 heures, c’est dangereux. Au contact de l’humidité, les tampons peuvent laisser des minuscules morceaux de viscose lors de son retrait, c’est la porte ouverte à la colonisation de bactéries.
Après avoir regardé l’émission de France 5, les tampons pourraient perdre leur cote de popularité
Si vous avez visionné le reportage de mardi sur France 5, vous ne regarderez sans doute plus votre boîte de tampons de la même façon. Cette émission a montré à quel point les femmes ignorent les effets négatifs. Une infirmière de 23 ans a en effet failli perdre la vie à cause de cette protection féminine, le choc toxique qu’elle a subi va peut être remettre sa fertilité en question. Un chimiste français a analysé plus de six marques, 20 à 30% de produits chimiques dans chaque produit ont été mis en évidence, des composants comme des perturbateurs endocriniens potentiellement cancérogènes. Les menstruations restent tabou, la société évite d’en parler, les industriels l’ont bien compris, ils en profitent. Il existe bien dans les boîtes des notices, mais personne n’en prend acte. Les scientifiques interrogés sur le documentaire de France 5 n’ont aucun doute sur la nocivité des tampons hygiéniques.
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