Ce mode d’alimentation s’est implanté il y a fort longtemps, déjà les philosophes de la Grèce antique étaient végétariens. Des penseurs comme Benjamin Franklin, Albert Einstein, Léonard de Vinci, Gandhi ne consommaient pas cet aliment. Les objectifs consistaient à s’assurer une meilleure santé, respecter le droit des animaux, contribuer à la protection de l’environnement. On croit souvent à tort que les végétariens manquent de protéines alors qu’elles sont dans le lait, les œufs, les légumineuses, le tofu, les noix, les produits céréaliers. Savoir planifier, équilibrer sa journée en apports suffisants est important d’autant plus pour une femme enceinte. Le régime végétarien rassasie en raison du taux élevé en fibres alimentaires. Elles sont sujettes au manque de vitamine B12, alors est-ce dangereux de poursuivre ce genre de régime lorsque l’on attend un bébé ?
Le végétarisme consiste à ne plus manger de viande
Les femmes enceintes peuvent continuer le végétarisme, mais à condition de respecter certaines précautions. Elles doivent maintenir un apport suffisant en protéines issues d’autres produits que la viande. Selon un médecin endocrinologue nutritionniste au CHU de Lille, une femme pesant 63 kilos doit consommer 63 grammes de protéines par jour, quant on sait qu’un œuf équivaut à 100 gr de viande, à 12 gr de protéines, il est tout à fait possible de bien équilibrer sa journée sans carence. La future mère si elle connait bien les équivalences, qu’elle observe une alimentation variée, riche en légumineuses, en laitages, en légumes verts, en fruits de saison, ne devrait pas rencontrer de problèmes particuliers. Une petite supplémentation de B12 peut-être envisagée par le médecin vers le 7e mois de grossesse ainsi qu’une ampoule de vitamine D.
Le fait d’être enceinte implique de ne pas manger davantage, mais de mieux se nourrir
La première des précautions sont de connaitre le régime végétarien afin que cela n’aboutisse pas à des carences préjudiciables pour la mère, l’enfant. Les nutritionnistes sont formels, ce régime ne présente aucun danger si les apports sont suffisant en protéines, en calcium, en fer. En France, la mise en place d’une prise de sang, d’une consultation médicale mensuelle permettront au personnel soignant de prescrire à la future mère des compléments s’il existe une carence. La consommation de soja pendant la grossesse est un sujet épineux qui divise la communauté médicale, d’après l’agence Française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), la future mère peut s’autoriser un verre de lait de soja au petit déjeuner sans risque particulier pour le bébé.
Le végétarisme et la grossesse ne sont pas incompatibles, il suffit de respecter le suivi médical.
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