Daech appelle aux attentats en France : faut-il céder à la peur ou garder la tête froide ?
Franchement, qui n’a pas eu un petit frisson en voyant le titre passer : « Daech appelle à commettre des attentats en France à cause de Gaza » ? Je t’avoue que j’ai eu la gorge un peu serrée. Pas parce que je pense qu’on va tous se retrouver enfermés chez nous, mais parce que ce type de message joue exactement sur ce qu’il cherche à provoquer : la peur, l’inquiétude, la division. Et c’est justement ça qu’il faut décoder.
Ce que dit la propagande de Daech
Avant de paniquer, posons les bases. Dans sa revue de propagande al-Naba, l’État islamique appelle les jeunes dits « musulmans monothéistes » à attaquer « par tous les moyens » les chrétiens et les juifs en France. Le vocabulaire est brutal, volontairement choquant. C’est un discours victimaire bien huilé : Gaza devient leur prétexte pour tenter de rallumer les braises du chaos.
Petit tableau récapitulatif
| Élément clé | Détail |
|---|---|
| Support de propagande | Revue al-Naba (arabophone) |
| Message principal | Attaquer « chrétiens et juifs » en France |
| Public ciblé | Jeunes musulmans occidentaux |
| Moyens évoqués | « Tuer par tous les moyens » |
| Contexte | Guerre à Gaza utilisée comme justification |
Pourquoi ce discours tombe-t-il toujours au mauvais moment ?
Je me rappelle, après les attentats de 2015, j’avais peur de prendre le métro. On était tous un peu à cran, avec l’impression que chaque sac abandonné devenait une bombe. C’est exactement cet effet psychologique que Daech recherche : il n’a plus de califat, plus de territoire, mais il a encore des mots, des images, et des moyens numériques pour semer l’angoisse.
Comment s’y prennent-ils ?
- Multiplication des contenus : vidéos, photos trafiquées par IA, pseudo-prêches religieux.
- Canaux privés : Telegram, RocketChat, forums fermés… des espaces où l’écho tourne en boucle.
- Ciblage des jeunes : parce qu’ils sont plus connectés, plus vulnérables aux discours binaires du type « eux contre nous ».
Ce que ça dit de nous, en réalité
Le plus cynique, c’est que Daesh connaît très bien nos faiblesses. Il sait que la peur de l’autre grandit quand on répète sans cesse « juifs » et « chrétiens » comme des ennemis. Ça me fait penser à une discussion que j’ai eue un soir avec un ami : on s’était rendu compte que nos grands-parents avaient grandi avec l’idée que l’ennemi était systématiquement désigné par un groupe, une religion, un pays. Et que l’histoire se répète encore.
Faut-il avoir peur ?
Soyons honnêtes : oui, le risque existe. Non, il n’est pas nouveau. Et surtout, non, la peur ne doit pas nous paralyser. Parce que si on entre dans le jeu de la terreur, alors Daech a déjà gagné.
Ce qui compte, c’est de garder la lucidité. Vérifier les infos, soutenir une cohésion sociale qui évite les amalgames, et ne pas céder à la panique généralisée.
Trois réflexes utiles pour garder la tête froide
- Ne pas relayer aveuglément : partager des slogans de propagande, même pour s’indigner, c’est leur donner une vitrine.
- Se souvenir que la majorité des musulmans rejettent ce discours : il faut le répéter, parce que Daech joue sur la confusion.
- Rester vigilant sans tomber dans la psychose : un équilibre difficile, mais nécessaire.
Quand Daech appelle aux attentats en France, il faut répondre avec intelligence
En fin de compte, chaque fois que Daech appelle aux attentats en France en se servant de Gaza, il tente surtout de nous manipuler. Le vrai défi, ce n’est pas de vivre dans la peur, mais de refuser qu’un discours de haine impose son agenda dans nos vies.



Laisser un commentaire