En Équateur, un trafic de vaste ampleur a été démantelé et il concerne près de 200 000 ailerons de requin. L’annonce a été faite sur Twitter.

Requin / Crédit Photo : Pixabay – Fgyongyver

Dans le monde, de nombreuses espèces sont concernées par des trafics que ce soit pour les baleines ou encore les éléphants pour leur ivoire. Les requins sont eux aussi concernés par une sorte de braconnage, car ils sont largement utilisés dans la cuisine. Leur vertu médicinale en fait également une proie de choix pour certains pays de l’Est. Cela explique ainsi le trafic de vaste ampleur qui a été démantelé, des photos ont même été partagées et il est possible de découvrir tous les ailerons à côté des uns des autres.

Un réseau criminel tue des requins pour les ailerons

José Serrano Salgado, le ministre de l’Intérieur de l’Équateur partage sur son compte Twitter une information importante. Les tweets mentionnent l’arrestation de plusieurs personnes à cause d’un vaste trafic d’ailerons de requins. Il estime qu’une multitude de requins ont été tués pour les besoins de ce marché parallèle qui reste interdit. Le ministre souhaite en parallèle remercier la police judiciaire qui a effectué un « excellent travail ». Selon lui, il est important, voire primordial, de mettre un terme à ces réseaux criminels qui ont un impact négatif sur l’écosystème.

La chasse aux ailerons de requin bouleverse l’écosystème

En effet, en chassant des milliers de requins pour des ailerons, c’est tout un écosystème qui est bouleversé et la nature est ainsi endommagée. C’est de cette manière que des espèces sont désormais en voie de disparition, les abus et les trafics parallèles n’ont pas aidé à cette décroissance consternante. José Serrano Salgado termine son intervention en estimant que ces marchés parallèles n’ont pas d’autres buts que l’aspect financier de l’affaire. Pour rappel, la médecine chinoise traditionnelle est rythmée par les recettes à base d’ailerons de requins, car elles sont susceptibles d’apporter de la tonicité et du fortifiant à l’organisme.